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Élection présidentielle russe – l’essentiel est de faire du raffut contre la Russie
Le dimanche 18 mars 2018, a eu lieu l’élection présidentielle en Russie. La Commission électorale officielle a annoncé le lundi matin que le président en place Vladimir Poutine l’avait emporté avec environ 76,7 %. Selon l’agence de presse russe TASS, le taux de participation a été d’un peu moins de 64 %. Les médias occidentaux du système en place ne cessent de souligner que les sept opposants de Poutine n’avaient aucune chance et que le seul rival qui aurait pu devenir dangereux pour le chef de l’État, « l’activiste anticorruption » Alexeï Navalny, a été exclu de l’élection. [lire la suite]
Le dimanche 18 mars 2018, a eu lieu l’élection présidentielle en Russie. La Commission électorale officielle a annoncé le lundi matin que le président en place Vladimir Poutine l’avait emporté avec environ 76,7 %. Selon l’agence de presse russe TASS, le taux de participation a été d’un peu moins de 64 %. Les médias occidentaux du système en place ne cessent de souligner que les sept opposants de Poutine n’avaient aucune chance et que le seul rival qui aurait pu devenir dangereux pour le chef de l’État, « l’activiste anticorruption » Alexeï Navalny, a été exclu de l’élection. Raison suffisante pour que Kla.TV rediffuse une émission du 16 juin 2017, qui jette un éclairage légèrement différent sur Alexeï Navalny et la propagande outrancière, contre la Russie . . .
Le 12 juin, les principaux médias occidentaux ont déclaré que le politicien russe de l’opposition Alexeï Navalny avait appelé à des manifestations contre la corruption à l’occasion de la Fête nationale. Navalny aurait été arrêté à Moscou avec une dizaine d’autres personnes avant le début de l’action de protestation non autorisée. Grâce à une campagne sur Internet, le candidat à la présidence aurait réussi à faire descendre la jeune génération dans la rue. Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a cependant mentionné qu’on avait promis aux mineurs « certaines conditions » pour leur participation aux manifestations. Les événements de Moscou semblent être un prétexte bienvenu dans les grands médias occidentaux et surtout germanophones pour créer une fois de plus un climat d’opposition à la Russie, pour rafraîchir les clichés négatifs et critiquer la démocratie en Russie. C’est ce qui a été dit le 12 juin aux informations de midi de la Radio-Télévision suisse SRF : « Manifester en Russie n’est pas une entreprise facile ». Rien qu’à Moscou, 1 000 participants ont été arrêtés. Les médias russes ont parlé de 500 arrestations environ. « Manifester en Russie» n’est pas si difficile comme le montre le caractère pacifique de presque toutes les autres manifestations dans de nombreuses autres villes. En effet, ailleurs qu’à Moscou les participants se sont conformés aux règlementations locales des différents lieux, comme l’a rapporté la chaîne de télévision internationale « RT Deutsch ». A Moscou Navalny a également reçu la permission d’organiser une manifestation hors du centre-ville. Cependant, Navalny a arbitrairement déplacé le lieu de la manifestation vers la rue Tversk, près du Kremlin, où une longue cérémonie historique déjà planifiée devait se dérouler au même moment. Plusieurs centaines de milliers de visiteurs étaient attendus. C’est pourquoi bien évidemment les autorités de la ville de Moscou ont refusé un rassemblement politique à cet endroit, la police est intervenue et a donc procédé à des arrestations. Les personnes arrêtées ont été accusées d’atteinte à l’ordre public. Bien sûr, tous ces faits ont été soit ignorés par les journalistes occidentaux, soit au mieux mentionnés en passant. Les arrestations lors de manifestations violentes et non autorisées sont courantes non seulement en Russie, mais aussi dans d’autres pays comme les États-Unis, le Canada ou en Europe. Le 12 mars 2017, par exemple, la police néerlandaise a utilisé des canons à eau contre les manifestants turcs à Rotterdam. En 2010, plus de 900 personnes ont été arrêtées au Canada dans les dix jours qui ont suivi le sommet du G20. En 2011, plus de 700 personnes ont également été arrêtées lors des manifestations de l’« Occupy Wall Street » à New York. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rappelé lundi quelles mesures prennent les polices de l’UE et des États-Unis contre les participants à des manifestations non autorisées : « Il utilisent des matraques, des gaz lacrymogènes et toutes sortes de choses ». Ainsi, les médias occidentaux ne se préoccupent guère des actions de la police et des autorités russes dans leurs critiques, mais plutôt de trouver une raison de créer un climat d’hostilité à l’égard de la Russie. Idem en ce qui concerne la personne d’Alexeï Navalny : il est fort douteux que les médias principaux s’intéressent à lui et à sa position comme alternative à Poutine. Par exemple le site Web de l’« Agence fédérale pour l’éducation civique » – une autorité du ministère fédéral de l’Intérieur – déclare que Navalny est « un nationaliste russe radical » qui est responsable des violences racistes contre les Caucasiens. En 2013 le journal allemand Süddeutsche Zeitung a écrit que Navalny soutient le programme anti-immigration le plus extrême en Russie. Alexeï Navalny et son frère Oleg ont également été condamnés à 3 ans et demi de prison chacun pour suspicion de fraude et de blanchiment d’argent dans le cadre d’un accord avec la société française de cosmétiques Yves Rocher. Ils auraient escroqué Yves Rocher d’environ 400 000 euros par l’intermédiaire d’une société offshore fondée par Navalny et son frère. Tous ces éléments ne sont absolument pas conformes aux exigences de l’UE à moins qu’il ne s’agisse de créer un climat d’opposition à la Russie. Toute cette propagande outrancière contre la Russie rappelle les actions des stratèges de guerre américains depuis la seconde Guerre mondiale, comme l’a décrit le journaliste américain Norman Solomon dans le documentaire américain « War made easy » (La guerre rendue facile. Quand les présidents d’Amérique mentent). Les guerres sont alors pour ainsi dire « plantées dans nos têtes » au moyen de la propagande. Avant toute guerre réelle, un pays politiquement puissant est dénigré et diabolisé comme étant un danger imprévisible pour l’humanité par des médias et des politiciens bien dressés. Une fois de plus, ce scénario semble se produire, ce qui est également visible dans la politique d’encerclement militaire systématique contre la Russie, comme l’a rapporté Kla.TV dans plusieurs émissions.
Texte de l'émission
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28.03.2018 | www.kla.tv/12199
Le dimanche 18 mars 2018, a eu lieu l’élection présidentielle en Russie. La Commission électorale officielle a annoncé le lundi matin que le président en place Vladimir Poutine l’avait emporté avec environ 76,7 %. Selon l’agence de presse russe TASS, le taux de participation a été d’un peu moins de 64 %. Les médias occidentaux du système en place ne cessent de souligner que les sept opposants de Poutine n’avaient aucune chance et que le seul rival qui aurait pu devenir dangereux pour le chef de l’État, « l’activiste anticorruption » Alexeï Navalny, a été exclu de l’élection. Raison suffisante pour que Kla.TV rediffuse une émission du 16 juin 2017, qui jette un éclairage légèrement différent sur Alexeï Navalny et la propagande outrancière, contre la Russie . . . Le 12 juin, les principaux médias occidentaux ont déclaré que le politicien russe de l’opposition Alexeï Navalny avait appelé à des manifestations contre la corruption à l’occasion de la Fête nationale. Navalny aurait été arrêté à Moscou avec une dizaine d’autres personnes avant le début de l’action de protestation non autorisée. Grâce à une campagne sur Internet, le candidat à la présidence aurait réussi à faire descendre la jeune génération dans la rue. Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a cependant mentionné qu’on avait promis aux mineurs « certaines conditions » pour leur participation aux manifestations. Les événements de Moscou semblent être un prétexte bienvenu dans les grands médias occidentaux et surtout germanophones pour créer une fois de plus un climat d’opposition à la Russie, pour rafraîchir les clichés négatifs et critiquer la démocratie en Russie. C’est ce qui a été dit le 12 juin aux informations de midi de la Radio-Télévision suisse SRF : « Manifester en Russie n’est pas une entreprise facile ». Rien qu’à Moscou, 1 000 participants ont été arrêtés. Les médias russes ont parlé de 500 arrestations environ. « Manifester en Russie» n’est pas si difficile comme le montre le caractère pacifique de presque toutes les autres manifestations dans de nombreuses autres villes. En effet, ailleurs qu’à Moscou les participants se sont conformés aux règlementations locales des différents lieux, comme l’a rapporté la chaîne de télévision internationale « RT Deutsch ». A Moscou Navalny a également reçu la permission d’organiser une manifestation hors du centre-ville. Cependant, Navalny a arbitrairement déplacé le lieu de la manifestation vers la rue Tversk, près du Kremlin, où une longue cérémonie historique déjà planifiée devait se dérouler au même moment. Plusieurs centaines de milliers de visiteurs étaient attendus. C’est pourquoi bien évidemment les autorités de la ville de Moscou ont refusé un rassemblement politique à cet endroit, la police est intervenue et a donc procédé à des arrestations. Les personnes arrêtées ont été accusées d’atteinte à l’ordre public. Bien sûr, tous ces faits ont été soit ignorés par les journalistes occidentaux, soit au mieux mentionnés en passant. Les arrestations lors de manifestations violentes et non autorisées sont courantes non seulement en Russie, mais aussi dans d’autres pays comme les États-Unis, le Canada ou en Europe. Le 12 mars 2017, par exemple, la police néerlandaise a utilisé des canons à eau contre les manifestants turcs à Rotterdam. En 2010, plus de 900 personnes ont été arrêtées au Canada dans les dix jours qui ont suivi le sommet du G20. En 2011, plus de 700 personnes ont également été arrêtées lors des manifestations de l’« Occupy Wall Street » à New York. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rappelé lundi quelles mesures prennent les polices de l’UE et des États-Unis contre les participants à des manifestations non autorisées : « Il utilisent des matraques, des gaz lacrymogènes et toutes sortes de choses ». Ainsi, les médias occidentaux ne se préoccupent guère des actions de la police et des autorités russes dans leurs critiques, mais plutôt de trouver une raison de créer un climat d’hostilité à l’égard de la Russie. Idem en ce qui concerne la personne d’Alexeï Navalny : il est fort douteux que les médias principaux s’intéressent à lui et à sa position comme alternative à Poutine. Par exemple le site Web de l’« Agence fédérale pour l’éducation civique » – une autorité du ministère fédéral de l’Intérieur – déclare que Navalny est « un nationaliste russe radical » qui est responsable des violences racistes contre les Caucasiens. En 2013 le journal allemand Süddeutsche Zeitung a écrit que Navalny soutient le programme anti-immigration le plus extrême en Russie. Alexeï Navalny et son frère Oleg ont également été condamnés à 3 ans et demi de prison chacun pour suspicion de fraude et de blanchiment d’argent dans le cadre d’un accord avec la société française de cosmétiques Yves Rocher. Ils auraient escroqué Yves Rocher d’environ 400 000 euros par l’intermédiaire d’une société offshore fondée par Navalny et son frère. Tous ces éléments ne sont absolument pas conformes aux exigences de l’UE à moins qu’il ne s’agisse de créer un climat d’opposition à la Russie. Toute cette propagande outrancière contre la Russie rappelle les actions des stratèges de guerre américains depuis la seconde Guerre mondiale, comme l’a décrit le journaliste américain Norman Solomon dans le documentaire américain « War made easy » (La guerre rendue facile. Quand les présidents d’Amérique mentent). Les guerres sont alors pour ainsi dire « plantées dans nos têtes » au moyen de la propagande. Avant toute guerre réelle, un pays politiquement puissant est dénigré et diabolisé comme étant un danger imprévisible pour l’humanité par des médias et des politiciens bien dressés. Une fois de plus, ce scénario semble se produire, ce qui est également visible dans la politique d’encerclement militaire systématique contre la Russie, comme l’a rapporté Kla.TV dans plusieurs émissions.
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