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Coronavirus : la porte ouverte à un système monétaire obligatoire ? Une analyse d’Ernst Wolff
Notre système financier et économique est à bout de souffle. C'est pourquoi toutes les grandes banques centrales travaillent d'arrache-pied pour introduire un nouveau système monétaire : la monnaie de banque centrale numérique. Dans des circonstances normales, les gens n'accepteraient pas cet argent car cela signifierait un contrôle total. Mais qu'en est-il si le chaos total s'installe suite aux mesures anti-coronavirus ?[lire la suite]
Nos vies ont énormément changé au cours des douze derniers mois et beaucoup de gens espèrent plus que jamais un retour à la normale. Mais selon l'expert financier Ernst Wolff, c'est malheureusement impossible, car le monde connaît un processus de transformation historique qui est imparable et irréversible.
Pour comprendre ce bouleversement historique, il est utile d'examiner l'évolution de notre système financier et économique.
Selon Wolff, tout a commencé avec la suppression progressive des restrictions légales (= déréglementation) dans le secteur bancaire au milieu des années 70. Depuis lors, le secteur bancaire est devenu de plus en plus puissant et est désormais dominé par les gestionnaires d’actifs des ultra-riches – ce qu’on appelle les fonds spéculatifs – comme BlackRock.
Dans les années 70, c’est aussi la numérisation qui a commencé avec la création de multinationales comme Microsoft et Apple. Aujourd'hui, non seulement ils valent des milliards de dollars, mais ils contrôlent et dominent les domaines les plus vitaux de l'économie et du transfert de données.
Ainsi, grâce à l'étroite fusion de ces gestionnaires d'actifs ou fonds spéculatifs qui ont investi leur argent dans les entreprises numériques qui ont émergé, et grâce à l'énorme influence de l'élite financière derrière eux avec leurs think-tanks et leurs fondations [www.kla.tv/17746], il y a eu une énorme concentration de pouvoir : le complexe numérico-financier. Une concentration de pouvoir comme on n’en a jamais vu auparavant dans l'histoire de l'humanité, en raison de ses possibilités financières et techniques, ainsi que de son influence politique et médiatique.
Néanmoins, selon Ernst Wolff, ce complexe numérico-financier est confronté à trois problèmes majeurs :
1. Le système financier n'est pas viable dans sa forme actuelle et n'est gardé artificiellement en vie depuis 2007/2008 que par des injections constantes de fonds et des réductions continues des taux d'intérêt par les banques centrales. Cependant, comme les taux d'intérêt ont maintenant atteint zéro, la capacité des banques centrales à exercer une influence diminue, menaçant le système d’effondrement.
2. La numérisation peut remplacer des travailleurs, mais pas des consommateurs. Mais comme la numérisation ne cesse d’accroître la masse des chômeurs et des bénéficiaires des aides sociales, la consommation, moteur de l'économie, risque de s'effondrer.
3. Si le travail humain disparait de plus en plus à cause de la numérisation, le principe de l'argent, qui a toujours été un indicateur du travail humain, deviendra à long terme intenable.
C'est pourquoi toutes les grandes banques centrales du monde travaillent actuellement d'arrache-pied pour introduire un nouveau système monétaire : la monnaie numérique de la Banque centrale ou CBDC. Celui-ci devrait à terme remplacer complètement l'argent liquide, exister exclusivement sous forme numérique et être géré de manière centralisée via des comptes auprès d'une Banque centrale. Cela signifie qu'on ne pourra plus vraiment choisir entre les différentes banques ou entre le paiement en espèces ou par carte. Ce système monétaire centralisé et sans alternative soumettra l'humanité non seulement au contrôle de l'État, mais aussi à celui des grandes sociétés informatiques, puisque les paiements seront à l'avenir effectués en touchant un téléphone portable ou en scannant un code QR. Les personnes peuvent alors être identifiées de toutes les manières possibles par la CBDC. Celle-ci peut par exemple être émise pour un temps donné, et donc avec une date d'expiration, ou dans un but précis. Des taux d'intérêt négatifs peuvent rendre l'épargne impossible et stimuler la consommation. De plus, le complexe numérico-financier pourra ainsi nous imposer des sanctions pour mauvaise conduite envers l'État ou envers les multinationales de l’informatique, nous refuser des retraits ou des transferts, ou bloquer totalement notre compte.
Compte tenu de ces dangers, dans des circonstances normales la plupart des gens n'accepteront certainement pas cet argent. Mais que se passerait-il si, suite aux mesures anti-Covid, l'économie était mise à genoux et que des entreprises, principalement de taille moyenne, faisaient faillite en série, détruisant ainsi des emplois sur une grande échelle ? Que se passe-t-il si les caisses de l'État sont pillées et que les États sont désespérément surendettés, si le versement des aides à ceux qui sont réellement dans le besoin est retardé, si les peuples sont épuisés par de nouveaux rapports d'horreur et s’ils sont également montés les uns contre les autres par des manipulations médiatiques, jusqu'à ce qu'un chaos total s'installe enfin ? - Si on offrait ensuite un revenu de base universel en guise de salut aux personnes qui sont, pour ainsi dire, envoyées au tapis, elles accepteraient très probablement ce nouveau système monétaire. Il leur suffirait d'ouvrir un compte numérique à la banque centrale.
Dans ce contexte, Ernst Wolff pose la question suivante : « Serait-il possible d'introduire la monnaie numérique de la banque centrale de cette manière sans trop de résistance et de laisser le piège se refermer ainsi ? »
Il est clair que notre système financier et économique est à bout de souffle, ce qui met l'élite financière sur la sellette. Que les choses se passent exactement comme décrit ci-dessus ou bien que d'autres événements provoquent ce chaos total, l'analyse d'Ernst Wolff montre une chose : il est particulièrement important à l'heure actuelle de relier les événements politiques à l'évolution de notre système financier afin de pouvoir les comprendre correctement. C'est pourquoi Ernst Wolff s'efforce constamment de montrer ces corrélations à travers de nouvelles émissions, ainsi qu’à travers son livre récemment publié « Wolff of Wall Street – Ernst Wolff explique le système financier mondial », afin de sensibiliser la population. Parce qu'il est urgent de mettre fin à l'ignorance et à la tromperie du peuple à ce sujet. Ce n'est que de cette manière que nous pourrons réussir à déjouer les plans du complexe numérico-financier et à établir un nouveau système monétaire démocratique au profit de tous. Vous aussi, vous pouvez aider à cela en parlant de ces corrélations et en diffusant cette émission.
La liste suivante des pays dont les banques centrales travaillent à l'introduction d'une monnaie de banque centrale numérique montre à quel point cette évolution est mondiale :
ÉTATS-UNIS
Canada
Pays de la zone euro
Royaume Uni
Suisse
Norvège
Suède
Ukraine
Russie
Chine
Corée du Sud
Japon
Singapour
Hong Kong
Australie
Thaïlande
Émirats arabes unis
Arabie Saoudite
Tunisie
Sénégal
Uruguay
Venezuela
Brésil
Pérou
Bahamas
L'article complet en alemand « The Wolff of Wallstreet SPECIAL : Le système monétaire obligatoire menaçant » peut être consulté sur la page d'accueil de Kenfm en cliquant sur ce lien :
https://kenfm.de/the-wolff-of-wall-street-spezial-das-drohende-zwangsgeldsystem/
06.03.2021 | www.kla.tv/18267
Nos vies ont énormément changé au cours des douze derniers mois et beaucoup de gens espèrent plus que jamais un retour à la normale. Mais selon l'expert financier Ernst Wolff, c'est malheureusement impossible, car le monde connaît un processus de transformation historique qui est imparable et irréversible. Pour comprendre ce bouleversement historique, il est utile d'examiner l'évolution de notre système financier et économique. Selon Wolff, tout a commencé avec la suppression progressive des restrictions légales (= déréglementation) dans le secteur bancaire au milieu des années 70. Depuis lors, le secteur bancaire est devenu de plus en plus puissant et est désormais dominé par les gestionnaires d’actifs des ultra-riches – ce qu’on appelle les fonds spéculatifs – comme BlackRock. Dans les années 70, c’est aussi la numérisation qui a commencé avec la création de multinationales comme Microsoft et Apple. Aujourd'hui, non seulement ils valent des milliards de dollars, mais ils contrôlent et dominent les domaines les plus vitaux de l'économie et du transfert de données. Ainsi, grâce à l'étroite fusion de ces gestionnaires d'actifs ou fonds spéculatifs qui ont investi leur argent dans les entreprises numériques qui ont émergé, et grâce à l'énorme influence de l'élite financière derrière eux avec leurs think-tanks et leurs fondations [www.kla.tv/17746], il y a eu une énorme concentration de pouvoir : le complexe numérico-financier. Une concentration de pouvoir comme on n’en a jamais vu auparavant dans l'histoire de l'humanité, en raison de ses possibilités financières et techniques, ainsi que de son influence politique et médiatique. Néanmoins, selon Ernst Wolff, ce complexe numérico-financier est confronté à trois problèmes majeurs : 1. Le système financier n'est pas viable dans sa forme actuelle et n'est gardé artificiellement en vie depuis 2007/2008 que par des injections constantes de fonds et des réductions continues des taux d'intérêt par les banques centrales. Cependant, comme les taux d'intérêt ont maintenant atteint zéro, la capacité des banques centrales à exercer une influence diminue, menaçant le système d’effondrement. 2. La numérisation peut remplacer des travailleurs, mais pas des consommateurs. Mais comme la numérisation ne cesse d’accroître la masse des chômeurs et des bénéficiaires des aides sociales, la consommation, moteur de l'économie, risque de s'effondrer. 3. Si le travail humain disparait de plus en plus à cause de la numérisation, le principe de l'argent, qui a toujours été un indicateur du travail humain, deviendra à long terme intenable. C'est pourquoi toutes les grandes banques centrales du monde travaillent actuellement d'arrache-pied pour introduire un nouveau système monétaire : la monnaie numérique de la Banque centrale ou CBDC. Celui-ci devrait à terme remplacer complètement l'argent liquide, exister exclusivement sous forme numérique et être géré de manière centralisée via des comptes auprès d'une Banque centrale. Cela signifie qu'on ne pourra plus vraiment choisir entre les différentes banques ou entre le paiement en espèces ou par carte. Ce système monétaire centralisé et sans alternative soumettra l'humanité non seulement au contrôle de l'État, mais aussi à celui des grandes sociétés informatiques, puisque les paiements seront à l'avenir effectués en touchant un téléphone portable ou en scannant un code QR. Les personnes peuvent alors être identifiées de toutes les manières possibles par la CBDC. Celle-ci peut par exemple être émise pour un temps donné, et donc avec une date d'expiration, ou dans un but précis. Des taux d'intérêt négatifs peuvent rendre l'épargne impossible et stimuler la consommation. De plus, le complexe numérico-financier pourra ainsi nous imposer des sanctions pour mauvaise conduite envers l'État ou envers les multinationales de l’informatique, nous refuser des retraits ou des transferts, ou bloquer totalement notre compte. Compte tenu de ces dangers, dans des circonstances normales la plupart des gens n'accepteront certainement pas cet argent. Mais que se passerait-il si, suite aux mesures anti-Covid, l'économie était mise à genoux et que des entreprises, principalement de taille moyenne, faisaient faillite en série, détruisant ainsi des emplois sur une grande échelle ? Que se passe-t-il si les caisses de l'État sont pillées et que les États sont désespérément surendettés, si le versement des aides à ceux qui sont réellement dans le besoin est retardé, si les peuples sont épuisés par de nouveaux rapports d'horreur et s’ils sont également montés les uns contre les autres par des manipulations médiatiques, jusqu'à ce qu'un chaos total s'installe enfin ? - Si on offrait ensuite un revenu de base universel en guise de salut aux personnes qui sont, pour ainsi dire, envoyées au tapis, elles accepteraient très probablement ce nouveau système monétaire. Il leur suffirait d'ouvrir un compte numérique à la banque centrale. Dans ce contexte, Ernst Wolff pose la question suivante : « Serait-il possible d'introduire la monnaie numérique de la banque centrale de cette manière sans trop de résistance et de laisser le piège se refermer ainsi ? » Il est clair que notre système financier et économique est à bout de souffle, ce qui met l'élite financière sur la sellette. Que les choses se passent exactement comme décrit ci-dessus ou bien que d'autres événements provoquent ce chaos total, l'analyse d'Ernst Wolff montre une chose : il est particulièrement important à l'heure actuelle de relier les événements politiques à l'évolution de notre système financier afin de pouvoir les comprendre correctement. C'est pourquoi Ernst Wolff s'efforce constamment de montrer ces corrélations à travers de nouvelles émissions, ainsi qu’à travers son livre récemment publié « Wolff of Wall Street – Ernst Wolff explique le système financier mondial », afin de sensibiliser la population. Parce qu'il est urgent de mettre fin à l'ignorance et à la tromperie du peuple à ce sujet. Ce n'est que de cette manière que nous pourrons réussir à déjouer les plans du complexe numérico-financier et à établir un nouveau système monétaire démocratique au profit de tous. Vous aussi, vous pouvez aider à cela en parlant de ces corrélations et en diffusant cette émission. La liste suivante des pays dont les banques centrales travaillent à l'introduction d'une monnaie de banque centrale numérique montre à quel point cette évolution est mondiale : ÉTATS-UNIS Canada Pays de la zone euro Royaume Uni Suisse Norvège Suède Ukraine Russie Chine Corée du Sud Japon Singapour Hong Kong Australie Thaïlande Émirats arabes unis Arabie Saoudite Tunisie Sénégal Uruguay Venezuela Brésil Pérou Bahamas L'article complet en alemand « The Wolff of Wallstreet SPECIAL : Le système monétaire obligatoire menaçant » peut être consulté sur la page d'accueil de Kenfm en cliquant sur ce lien : https://kenfm.de/the-wolff-of-wall-street-spezial-das-drohende-zwangsgeldsystem/
de hag
Corona - ein Ablenkungsmanöver: www.rubikon.news/artikel/raubzug-im-schatten-2
Digitales Zentralbankgeld: https://kenfm.de/was-sie-alles-ueber-den-digitalen-euro-wissen-sollten-um-sich-davor-zu-fuerchten-von-norbert-haering/?format=pdf
www.rubikon.news/artikel/das-bedrohliche-projekt
www.anwalt.de/rechtstipps/digitales-zentralbankgeld-kommt-der-digitale-euro_184659.html
https://norberthaering.de/kryptowaehrungen/ezb-digitales-zentralbankgeld/
https://norberthaering.de/kryptowaehrungen/digitaler-euro/
Zentralbanken die am digitalen Zentralbankgeld arbeiten: www.finanzen.net/nachricht/devisen/digitales-zentralbankgeld-jetzt-also-doch-zentralbanken-arbeiten-offenbar-an-e-euro-e-franken-co-8590392
https://blockdelta.io/cbdc-19-countries-creating-or-researching-the-issuance-of-a-digital-decentralized-currency/
www.finanzen.net/nachricht/devisen/abkehr-von-bargeld-bank-of-england-stellt-plaene-zu-digitalem-zentralbankgeld-vor-8643458
www.btc-echo.de/cbdc-ukrainische-notenbank-forscht-an-digitaler-waehrung/
www.ecb.europa.eu/press/pr/date/2020/html/ecb.pr201002~f90bfc94a8.de.html
https://e-fundresearch.com/newscenter/173-dws/artikel/38705-digitales-zentralbankgeld-coronavirus-pandemie-macht-fed-ezb-und-co-bei-der-digitalisierung-beine?
www.japantimes.co.jp/news/2020/10/10/business/economy-business/bank-of-japan-test-digital-currency-2021/
https://forkast.news/cbdc-dcep-hong-kong-australia-global-race-national-digital-currency/
www.btc-echo.de/weltpremiere-china-startet-digitales-zentralbankengeld-cbdc/
www.btc-echo.de/die-schwedische-zentralbank-arbeitet-mit-hochdruck-an-cbdc/
https://ostexperte.de/russische-zentralbank-arbeitet-an-digitaler-waehrung/
https://en.blogtienao.com/Condom-from-bis-67-thousand-of-existing-central-goods-cbdc
https://cryptomonday.de/cbdc-brasilianischer-wirtschaftsminister-kuendigt-eigene-digitalwaehrung-an/