L'écueil du carnet de vaccination : la voie vers une dictature mondiale de la surveillance

Au nom de la santé et de la sécurité, l'UE et l'OMS travaillent ardemment à l'introduction d'un carnet de vaccination international. Outre les données générales, toutes les informations privées doivent également être enregistrées. Est-ce vraiment une question de santé ou un tout autre intérêt ? [lire la suite]

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L'écueil du carnet de vaccination : la voie vers une dictature mondiale de la surveillance

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16.06.2022 | www.kla.tv/22823

Aujourd'hui, plus de vingt études démontrent que l'immunité naturelle contre le SARS-CoV-2 est plus complète et plus durable que celle obtenue par n'importe quel vaccin actuellement sur le marché. En effet, ces derniers ne protègent que brièvement contre une maladie grave, de sorte qu'en Israël, un rappel est déjà effectué tous les cinq mois. Malgré ces constatations, l'Union européenne et surtout l'Organisation mondiale de la santé (OMS) travaillent assidûment, au nom de la santé et de la sécurité, à l'élaboration de règles et de directives pour un carnet de vaccination international. Les données qui seront collectées montrent bien qu'il n’est pas en premier lieu question de santé. En effet, outre le statut vaccinal et les données personnelles et biométriques telles que la photo, les empreintes digitales ou l'image de l'iris - la religion, l'appartenance ethnique ainsi que toute opinion exprimée sur la personne et ses besoins spécifiques seront également enregistrées. Par conséquent, il convient de s'interroger sur les objectifs réellement poursuivis par l'introduction d'un carnet de vaccination électronique mondial et la numérisation de l'identité personnelle qui en découle. Il est intéressant de noter que le dirigeant chinois Xi Jingping avait déjà évoqué en novembre 2020, lors du sommet virtuel du G20, la nécessité, face à la pandémie de Covid, d'un « mécanisme mondial » pour pouvoir à nouveau voyager. Il a proposé aux États de se joindre à leur système pour lutter contre la pandémie de Covid et de reconnaître mutuellement les certificats de santé et les résultats des tests au moyen de codes QR. En Chine, un tel système établit le profil de déplacement des utilisateurs de smartphones à l'aide d'applications « Health Code » et détermine leur état de santé. Le scannage doit être effectué partout, par exemple en quittant ou en entrant dans le complexe résidentiel, avant d'entrer dans un magasin et dans tous les moyens de transport. Seul un code vert permet de voyager librement ou de faire des achats. D'autres couleurs comme l'orange et le rouge signifient la quarantaine. Le code vert n'est toutefois attribué qu'aux personnes en bonne santé qui se distinguent également par leur fidélité au système. Le danger d'un tel système de codes QR réside dans le fait qu'il est utilisé pour surveiller la population et comme instrument de maintien du pouvoir. Toute critique ou protestation peut ainsi être empêchée et les processus démocratiques étouffés. Au vu de ce qui précède, il est extrêmement alarmant que l'OMS travaille actuellement d'arrache-pied à l'introduction d'un carnet de vaccination numérique basé sur un tel système de codes QR. Récemment, l'OMS a passé une commande importante à T-Systems, une filiale de Deutsche Telekom, pour développer un service de vérification des certificats de vaccination au-delà des frontières à l'aide de codes QR, afin de faciliter la numérisation de leurs citoyens par les États membres. Il n'y a donc plus qu'un petit pas à franchir pour que l'infrastructure d'un système de contrôle et de surveillance s'établisse également dans les pays démocratiques, quasiment par la petite porte, à l'aide d'un carnet de vaccination apparemment inoffensif. Ce qui est fatal, c'est que la transformation de notre société libérale se poursuit de manière si subtile que peu de gens se rendent compte du danger immédiat et comprennent pleinement l'irréversibilité du monde numérisé qui nous attend. Conclusion : Chers spectateurs, nous tous qui vivons dans des sociétés démocratiques, nous n'avons pas acquis nous-mêmes les libertés dont nous jouissons aujourd'hui. Elles nous ont été transmises par les générations précédentes, qui les ont souvent arrachées - au prix du sang - des mains des monarques et des tyrans. Aujourd'hui, nous sommes clairement sur le point de nous faire voler à jamais ces libertés durement acquises. Apparemment, certains acteurs de l'ombre utilisent même des structures gouvernementales mondiales pour faire avancer avec une détermination incroyable la transformation de notre société libérale et démocratique en un État de surveillance. Il est donc grand temps de faire prendre conscience à un large public de ces informations, afin que les générations futures puissent elles aussi naître libres et vivre de manière autonome. Merci ! « Une concentration initiale sur la santé pourrait facilement devenir un cheval de Troie pour une surveillance et une exclusion politiques plus larges, à l'instar des dangers associés au système de crédit social chinois. » Citation de Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch

de nm/hag/mwi