L’élément clé d’un avenir de surveillance et de contrôle ! (Entretien avec Nicolas A. Rimoldi au sujet de la nouvelle loi sur l'E-ID)

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10.09.2025 | www.kla.tv/38806

Présentateur: Bonjour chers téléspectateurs, nous accueillons aujourd'hui le président du mouvement MASS-VOLL !, Nicolas Rimoldi. MASS-VOLL ! – le mouvement pour la liberté, la souveraineté et les droits fondamentaux. Nous parlons aujourd'hui de ce que l'on appelle l'E-ID [l'E-ID (identité électronique) est une identité numérique permettant de s'identifier de manière sûre sur Internet] et de la loi sur l'E-ID. Bienvenue, Monsieur Rimoldi ! Nicolas Rimoldi : Merci beaucoup pour l'invitation. Présentateur: Dites quelque chose pour les gens qui ne sont pas encore au courant - qu'est-ce que l'E-ID, qu'est-ce que c'est que cette loi ? Pouvez-vous l'expliquer brièvement ? Nicolas Rimoldi : Le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé en décembre dernier que l'identité électronique devait désormais être introduite pour tout le monde. Présentateur: Vous mettez en garde contre l'E-ID depuis 2017, et le 28 septembre de cette année, le peuple suisse votera sur cette loi. Selon vous, qu'est-ce qui a changé au cours des huit années écoulées depuis 2017 ? Nicolas Rimoldi : Malheureusement, beaucoup de choses. Que les nouveaux moyens technologiques permettent d'étendre l'État de surveillance, ce n'est pas nouveau et c'était évident depuis de nombreuses années. C'est pourquoi, il y a huit ans déjà, j'avais 22 ans, j'avais prévenu que si la carte d'identité devait un jour être numérisée, une énorme augmentation de la surveillance et du contrôle pourrait menacer tous les citoyens. Au cours de ces huit années, c'est précisément cette inquiétude qui s'est de plus en plus vérifiée. On a multiplié tous azimuts les interdictions et les contraintes. Nouvelles extensions de l'État de surveillance, espions d'assurance, plus de compétences pour les services de renseignement, plus de moyens de surveillance en général, rendus possibles par les nouvelles techniques, par les nouveaux progrès technologiques. Et ensuite, en 2020/2021, les mesures de contrainte Covid inhumaines avec certificat, confinement, vaccination obligatoire, censure massive sur les médias sociaux avec de nouveaux algorithmes basés sur l'IA. Et maintenant, huit ans plus tard, nous sommes vraiment sur le point d'introduire la contrainte numérique, l'identité numérique. Et c'est vraiment l'élément clé d'un avenir dans lequel personne ne veut plus vivre. Pour un avenir absolument dominé par la surveillance et le contrôle, la rééducation et la privation maximale des droits du souverain, c'est-à-dire de l'individu. Présentateur: Les médias disent maintenant que MASS-VOLL! est devenu ennuyeux et que vous avez détourné le référendum. Est-ce vrai ? Nicolas Rimoldi : Je pense que si les vieux médias commençaient à nous encenser, c'est que nous ferions quelque chose de faux. Nous serions alors certainement sur la mauvaise voie. Présentateur: Probablement, oui. Nicolas Rimoldi : Que les vieux médias disent du mal de nous et nous diffament sans cesse, ça fait partie du business quotidien. C'est bien. Bien sûr, depuis la création de MASS-VOLL ! en février 2021, nous avons toujours rencontré des résistances dans le système. Nous voulons changer ce système et en avoir un nouveau qui place vraiment le citoyen au centre. Que les partis de gauche ou de droite ne suppriment plus les droits fondamentaux, qu'ils arrêtent enfin. Que nous soyons ici une épine dérangeante dans le pied de ce système, c'est dans la nature des choses. Qu'ils disent du mal de nous, ça fait partie du jeu. Nous sommes un mouvement pour les droits civiques et nous avons toujours milité contre la contrainte. Contre la contrainte du certificat, du masque, de la vaccination. Il est donc logique qu'en tant que mouvement pour les droits civiques, nous nous engagions également contre la contrainte numérique. Avec l'E-ID, il y aura des contraintes. En comparaison, le Covid n'était qu'un jour de fête. Présentateur: Merci pour l'explication. Pouvez-vous en dire un peu plus sur les raisons qui vous ont poussé à lancer le référendum contre la loi sur l'E-ID ? Nicolas Rimoldi : L'orientation fondamentale à l'heure actuelle est toujours plus de contrôle et toujours moins de droits fondamentaux pour les citoyens individuels. Nous le voyons non seulement depuis quatre ou cinq ans, mais aussi depuis une ou deux décennies. Bien sûr, les politiciens viennent maintenant affirmer que l'E-ID reste facultative pour chacun. Qui les croit encore ? Probablement personne. En Allemagne, l'accord de coalition du gouvernement Merz stipule que chaque citoyen doit obligatoirement obtenir un E-ID. Et ils ont déjà l'E-ID aujourd'hui dans de nombreux pays. Et dans aucun pays elle n'est restée vraiment volontaire. En Estonie, en Suède, on a besoin de l'E-ID pour la banque en ligne, pour la santé, pour les médicaments, pour les impôts, pour les notes des enfants à l'école, pour le permis de conduire, pour les démarches administratives, etc, etc. Et voilà que nos politiciens prétendent sérieusement qu'elle reste en Suisse totalement volontaire. C'est tout simplement un mensonge. Il faut le dire aussi clairement. Par exemple, en Autriche, si on utilise l'E-ID pour des démarches administratives, il y a une réduction de 40 % sur les frais. C'est ce volontariat forcé que nous connaissons depuis 2020. De plus, cette contrainte numérique s'est énormément accentuée cette année. En Angleterre, par exemple, l'E-ID est nécessaire rien que pour consulter Wikipédia. Aux États-Unis, la vérification de l'âge est nécessaire pour YouTube. Spotify l'a également annoncé. En Suisse, ça signifie concrètement que pour la banque, pour la poste, pour avoir un quelconque accès à Internet, on a besoin de l'E-ID. En Allemagne, il y a l'ordonnance électronique. Les médicaments sur ordonnance n'y sont plus disponibles qu'avec une ordonnance numérique. Seulement, celle-ci tombe constamment en panne. Les gens ne reçoivent pas les médicaments qui leur sauvent la vie parce que le système est inutilisable. Nous devons maintenant stopper ici cette contrainte numérique. Le conseiller fédéral Rösti a déjà dit qu'il souhaitait supprimer la distribution quotidienne du courrier et redéfinir le mandat de service universel. Et que les villages et localités isolés ne seront plus desservis par la poste. Il propose maintenant la lettre électronique comme alternative. Et pour la lettre électronique, il faut alors l'E-ID. Le paysan de montagne, pour qu'il puisse encore recevoir sa facture d'électricité, doit maintenant avoir l'E-ID. Il existe d'innombrables exemples de ce type, y compris en Suisse et dans de nombreux autres pays. Grâce à l'E-ID, un énorme nouvel écosystème de surveillance et de contrôle est mis en place, où il n'est alors plus nécessaire d'avoir un agent pour vous surveiller, comme en RDA. Tout est dirigé par l'IA. Tu as besoin de quelques serveurs et l'intelligence artificielle peut surveiller et contrôler d'innombrables personnes simultanément. C'est extrêmement dangereux. Et il y a des gens qui disent : "Oui, d'accord, ça ne me concerne pas". Si, ça concerne tout le monde. On en arrive très vite à l'obligation de l'E-ID pour les stades de football en raison de la violence des supporters ou pour les médias sociaux ou pour d'innombrables autres choses au nom de la protection de la jeunesse. Rockstar [explication : Rockstar Games est une entreprise américaine de jeux vidéo], l'éditeur de GTA 6 [GTA 6 (Grand Theft Auto VI) est le prochain volet d'une série de jeux d'action de renommée mondiale], a déjà annoncé qu'il fallait une E-ID pour jouer. Cela concerne tous les jeux. Ce sont vraiment toutes les parties de la population qui sont restreintes. Et ça ne doit pas arriver. Présentateur: Oui, c'est comme ça qu'on attire encore plus les gens dans ce système. Et après, on les force à entrer. Le partisan de l'E-ID, Franz Grüter, affirme en effet que cette fois, l'E-ID est "100 % étatique", c'est-à-dire purement étatique. Les partisans disent en effet que le premier E-ID 2021 a été rejeté par les citoyens parce qu'ils ne voulaient pas que ça soit entre les mains d'une entreprise privée, mais entre celles de l'État. Mais en fait, il s'agit d'autre chose. Qu'en dites-vous ? Nicolas Rimoldi : J'étais déjà en première ligne à l'époque et je combattais déjà l'E-ID à l'époque. Et pour moi, comme pour beaucoup d'autres, il était clair que nous ne voulions pas du tout d'E-ID. Nous ne nous soucions pas du tout de savoir si ce sont des personnes privées ou l'État qui s'en chargent. Personnellement, je m'inquiète davantage d'une plus grande concentration du pouvoir au sein de l'État, parce que le secteur privé, lui, n'a pas le monopole de la violence derrière lui - pas encore. Avec Palantir [société américaine de logiciels spécialisée dans l'analyse de données], ça viendra dans les prochaines années. Mais avec le privé, j'ai la liberté de choix. Si une banque ne veut pas de moi, je peux aller à la banque suivante. Si je ne veux pas utiliser Google, j'utilise autre chose, j'utilise GrapheneOS. [un système d'exploitation pour smartphones axé sur la sécurité et la protection de la vie privée] Avec l'État, je n'ai pas cette liberté de choix. Si l'État gère l'E-ID, il l'impose avec le monopole de la force, avec des sanctions, des systèmes de crédit social, etc. Les sondages post-électoraux ont ensuite révélé que les gens étaient surtout préoccupés par le fait que les données ne seraient pas protégées. Peu importe que ça vienne de l'État ou du secteur privé. En d'autres termes, l'argument des partisans selon lequel les gens veulent simplement une E-ID étatique a pour seul but de nager dans le courant. Plus de pouvoir pour l'État, moins de pouvoir pour le citoyen, comme expliqué précédemment. Et cela ne repose sur aucun fait, car cette E-ID n'est pas produite par l'État. Le processus d'émission, la délivrance de cette identité électronique, n'est pas du tout à la portée de l'État. Nous connaissons tous tant d'innombrables exemples où les projets informatiques de l'État se succèdent et tombent complètement à l'eau - à chaque fois. Présentateur: Oui, on entend ça. Nicolas Rimoldi : Donc heureusement que notre Confédération est vraiment très incompétente dans le domaine numérique. Ça nous aide à vivre encore un peu plus longtemps en liberté ici. En Suisse, l'E-ID est délivré par une entreprise privée, et c'est le groupe ELCA. Le groupe ELCA appartient au même homme [Cédric Moret est le PDG du groupe ELCA, membre du conseil d'administration de Migros et indirectement impliqué dans Serafe], qui possède également Serafe. [Le groupe ELCA détient, par l'intermédiaire de sa société mère Secon AG, une participation majoritaire de 63,5 % dans Serafe, qui est responsable de la perception des redevances radio et télévision] Présentateur : Vraiment ? Nicolas Rimoldi : Et il fournit ensuite le logiciel pour la comparaison des images faciales, pour l'établissement de l'E-ID. Alors, rien à voir avec un système purement étatique. Ici, des entreprises privées gagnent des millions, des milliards, grâce à nos données très personnelles. Quant à l'E-ID, elle ne fonctionnera alors que sur les appareils Apple et Google. Comment ça se passe concrètement sur le plan technique ? Le téléphone a une caméra frontale. Tu dois t'identifier avec. Et pour que la Confédération puisse entrer dans le téléphone, elle a besoin de l'interface d'Apple et de Google. Et bien sûr, ils ne le donnent pas non plus gratuitement à l'État suisse. Et je ne voudrais pas que - très officiellement, légalement - la Confédération soit ainsi présente dans chaque téléphone. Et qui sait ce qu'ils en feront - justement, ce n'est pas purement étatique, que des mensonges ! Les privés s'enrichissent grassement avec ça. Présentateur: Et avec les identités ? Est-ce que c'est sûr, ou est-ce qu'il peut y avoir des vols d'identité ? Nicolas Rimoldi : Oui, tout simplement, tout simplement. En Estonie, où on dispose de l'E-ID, depuis une bonne vingtaine d'années, 750 000 personnes ont récemment été exposées au risque d'usurpation d'identité. Tout le monde sait - il suffit d'ouvrir les journaux une fois par jour - que ces systèmes ne sont jamais assez sûrs pour faire face à ce genre de choses. Nous voyons tous les jours comment, au sein de la Confédération et de l'armée également, des données s'échappent vers le Darknet [une partie d'Internet accessible uniquement via des logiciels spéciaux], vers des hackers, vers le public. Et supposer que nos données personnelles sont protégées c'est tout simplement d'une naïveté sans nom. Il se trouve aussi que lorsque le conseiller fédéral Jans a récemment tenu une conférence de presse - pro-E-ID - il a abusé de son statut de conseiller fédéral en tendant son téléphone et en tenant sa carte d'identité dans l'autre main. Il voulait ainsi inspirer confiance à la population. "Regardez, pas de risque, je vous montre ma carte d'identité" ! Seulement, il a caché son numéro de carte en haut à droite, parce que le Conseil fédéral sait très bien que si quelqu'un a une photo de sa carte d'identité et suffisamment de vidéos de lui - elles existent, c'est un personnage public - il peut très facilement créer un deepfake [une image, une vidéo ou un audio généré par l'IA] à l'aide de l'intelligence artificielle, falsifier son identité et obtenir frauduleusement une E-ID en son nom. Ça a déjà été révélé et mis en œuvre dans de nombreux pays. Il suffit d'avoir des vidéos et la photo de la carte d'identité. Le conseiller fédéral le sait, il tend sa carte d'identité, mais il a caché le code, le numéro. Il n'y a donc pas plus mensonger de la part du gouvernement. Présentateur: Cette affaire n'inspire pas vraiment confiance. Nicolas Rimoldi : Pas vraiment. Présentateur: Si nous supposons maintenant que l'E-ID arrive quand même, malgré la campagne, quel serait le pire scénario pour nous ? Nicolas Rimoldi : Eh bien, il faut se rappeler que le vote a lieu le 28 septembre. Il ne reste vraiment pas beaucoup de temps. Le prix à payer pour s'y opposer maintenant est très faible par rapport à ce que nous devrons dépenser et payer dans trois, quatre ou dix ans pour avoir encore un peu de liberté. Avec l'E-ID, l'argent liquide est supprimé. Il y a des limites maximales pour le franc suisse numérique, des limites de propriété. C'est l'État qui définit où il peut être dépensé. Alors si tu n'as pas contrôlé les certificats Covid ou si tu es un médecin qui a délivré des certificats de contre indication au masque, tu peux fermer boutique - au chômage, tu meurs de faim. Les points de crédit social arrivent : si tu es un criminel et que je t'apporte peut-être du pain, de l'eau, du lait et que j'ai des contacts avec toi, je perds des points et je deviens aussi un criminel. Donc c'est une discrimination, une exclusion de la société comme nous n'en avons jamais eu, même pendant le Covid avec nous les non vaccinés. Alors bien sûr, tu as la reconnaissance faciale partout, 24h/24 et 7j/7. L'État sait ainsi à tout moment où se trouve chaque personne et ce qu'elle fait. Et ensuite, tu es puni. Ce que tu publies sur les médias sociaux peut ne pas plaire au gouvernement. Quelque chose contre le genre, contre la religion du climat, peu importe. Ton comportement n'est peut-être pas conforme : tu as une voiture à essence. Tu manges de la viande. Alors tes primes d'assurance maladie augmentent. Et cette ligne de conséquences négatives, on peut la tirer beaucoup plus loin. Nous avons tellement de nouvelles lois sur les "discours de haine" [censées protéger contre la discrimination, mais qui limitent souvent l'expression légitime] - en Suisse, dans toute l'Europe. Nous avons tellement de nouveaux mécanismes de surveillance qui arrivent. Et c'est une attaque fondamentale contre tous nos droits fondamentaux. Il s’agit de changements dans la vie quotidienne de chacun qui n’avaient plus été observés depuis l’introduction d’Internet. Les gens doivent en être conscients. Et ce sont de véritables scénarios d'horreur qui nous menacent actuellement. Un changement complet et fondamental de l'existence en général. Plus de liberté de pensée, plus de liberté d'expression - c'est déjà très mal parti aujourd'hui. Tu ne peux plus aller sur Netflix, ni recevoir de courrier. Tu n'arrives plus du tout à te connecter à Internet. Comment tu organises la résistance, tu informes les gens, tu fais des manifestations ou tu formes - comme à MASS-VOLL ! - si ce n'est possible qu'avec une carte d'identité électronique ? Ensuite, bien sûr, le certificat de vaccination est ajouté à l'E-ID - tout - le permis d'élève conducteur - tout ce qui est possible. C'est ce qui nous menace si nous n'y mettons pas fin maintenant. Présentateur: Oui, cela donne en fait encore plus de pouvoir à l'État pour exercer des représailles contre les citoyens, les citoyens indésirables. Maintenant, il se trouve que d'autres pays ont déjà l'E-ID. Il se trouve que certains pays l'ont déjà introduit. Avez-vous des exemples à nous donner ? Qu'en est-il pour eux ? Nicolas Rimoldi : Oui, ce qui est passionnant, c'est que l'E-ID arrive maintenant dans toute l'UE en 2026, 2027, comme si on appuyait sur un bouton, simultanément. Un grand projet commun. On s'inquiète beaucoup parce que dans tous les pays où l'E-ID existe jusqu'à présent, elle n'est restée facultative nulle part. Il en sera de même chez nous. En Autriche, où une enseignante a récemment été licenciée parce qu'elle ne voulait pas de l'E-ID Austria. Et puis tout à coup, ils ont dit : « OK, contrat de travail, tu dois faire les systèmes de notation » – peu importe. Ça devient alors très perfide. Les États-Unis l'introduisent aussi, les Anglais, les Allemands. Elle arrive partout. Présentateur: Vous êtes très actifs avec la campagne. Vous avez encore beaucoup de choses. Vous avez de nombreux soutiens. Comment financez-vous une campagne aussi percutante ? Nicolas Rimoldi : Grâce à chaque individu. Nous n'avons pas, comme les partis ou les ONG, de grands donateurs en arrière-plan, des groupes, des financements publics. Tout ce que nous faisons ici est soutenu par de petites contributions de personnes individuelles, à la base. Grâce à l'engagement - bénévole - d'innombrables personnes. C'est tout simplement le pouvoir de la rue, canalisé vers un objectif commun, empêcher cette E-ID. Parce que, contrairement au monde entier, nous pouvons vraiment arrêter cela avec un référendum. Personne n'a ce privilège. Utilisons-le. Présentateur: Très bien, oui. Maintenant, il en est de même pour l'E-ID, il y a en effet différents groupes qui s'engagent contre l'E-ID. Malheureusement, il est également arrivé que ces groupes, bien qu'ils aient en fait le même objectif, se divisent et commencent à se battre les uns contre les autres. Et le problème, c'est que nous sommes tous - c'est-à-dire tous les mouvements de dévoilement, tous les mouvements pour la justice, tous les mouvements pour la paix - nous avons tous le même objectif. Et nous aussi, en tant que Kla.TV, nous avons le même objectif. Nous faisons du dévoilement, nous avons tous le même adversaire, disons un ennemi commun. Ces forces malveillantes qui veulent justement mener le monde entier à un contrôle total, qui travaillent de manière cachée et qui se sont installées aux leviers du pouvoir presque partout. Et ces forces malveillantes, nous voulons, disons, nous voulons empêcher leurs intentions, Nous voulons remporter la victoire ensemble quelque part. C'est là que vous travaillez, c'est là que nous travaillons, c'est là que beaucoup d'autres travaillent. Mais si maintenant les mouvements, ces mouvements de justice, commencent à travailler les uns contre les autres, même si par exemple quelque chose ne s'est pas bien passé dans la collaboration, peut-être même que l'un ou l'autre a été traité de façon injuste ou illégale. Mais dès que nous commençons à ne plus concentrer notre énergie sur cet ennemi commun, mais à travailler les uns contre les autres, à ce moment-là, nous retirons notre force de cette lutte commune contre l'ennemi commun et c'est là qu'il manque ensuite la force de combat. Et c'est en fait le problème, cette division a toujours pour conséquence que l'énergie dont nous avons besoin pour cette lutte ne circule plus contre l'adversaire commun. Et c'est malheureusement ce que nous avons vécu, maintenant aussi en ce qui concerne l'E-ID. Et c'est là, je pense, que nous devons en tout cas empêcher cela et créer davantage de conscience dans les mouvements de dévoilement, que nous ne devons pas renoncer à notre mission commune. Nicolas Rimoldi : C'est obligatoire, sinon nous n'avons aucune chance. Présentateur: Oui. A ce sujet, j'aimerais aussi rappeler une citation d'Ivo Sasek tirée de la 21e AZK. C'est tiré de la conférence "Force spirituelle synergique". Ivo Sasek y dit précisément ce qui est très important. Il dit : "Nous sommes tous un ! Nous jouons dans les mêmes équipes. Nous sommes une équipe. Il n'y a donc jamais de rivalité entre nous. Il n'y a pas de rivalité entre nous, les personnes actives dans le dévoilement. Nous ne sommes pas de cette espèce d'hommes où chacun veut se faire grand, où chacun veut être le plus grand. Je dis que si je peux te rendre grand, je deviens grand moi-même". Et il poursuit : "Nous ne pouvons vaincre cet adversaire cosmique global qu'en unissant nos forces et en travaillant ensemble en tant qu'organisme unifié et fonctionnel. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons avoir la suprématie de manière durable. Et si nous ne gagnons pas de manière synergique, alors nous aurons tous perdu. C'est notre problème. Mais si nous perçons et atteignons la suprématie, alors c'est ensemble que nous y parvenons et jamais seulement grâce à l'un ou l'autre." Je trouve que c'est une très bonne citation. Elle montre où nous en sommes en fait, que nous nous soutenons mutuellement. C'est pourquoi nous continuons à soutenir votre campagne. Comment vivez-vous cela au juste ? Avez-vous déjà vécu une telle situation ? Est-ce que votre organisation a déjà été attaquée ? Nicolas Rimoldi : Malheureusement trop souvent, oui, parce qu'il est important que chacun comprenne qu'on ne peut gagner qu'en canalisant chaque centime à chaque seconde. Si on a des stratégies qui fonctionnent et qu'on coopère de manière judicieuse, stratégique, sobre, parce que les autres sont tellement puissants, tellement intelligents et professionnels dans ce qu'ils font, que nous devons l'être aussi. Les gens doivent également comprendre qu'il faut mettre de côté leurs états d'âme. Parce qu'on peut toujours se battre sur les barricades, une fois l'ennemi vaincu. Mais il faut d'abord aller à fond contre les mondialistes et justement stopper de toutes nos forces un E-ID. Nous n'avons absolument pas le temps de nous livrer à des guerres intestines ou à quoi que ce soit d'autre, nous ne nous en mêlons pas non plus. Ça nous arrive malheureusement souvent, mais il s'agit alors de personnes qui ne sont pas très actives et qui se contentent de laisser un commentaire stupide sur Facebook. Et là, nous disons bien sûr : "Ok, participe, parle avec nous, sois actif !" et c'est ensuite toujours orienté dans une voie constructive. Parce que je pense que personne n'est perdu. On peut sauver tout le monde. Présentateur: Comment comptez-vous atteindre et convaincre les gens de participer à la campagne ? Nicolas Rimoldi : Nous avons monté une campagne énorme, forte et, je pense personnellement, la plus belle que nous ayons jamais faite à MASS-VOLL ! Ces jours-ci, c'est au tour de nos collaborateurs d'apposer d'innombrables affiches dans toute la Suisse. Nous avons fait des briquets pour les distribuer aux gens. Nous avons lancé une campagne en trois langues. Nous avons des autocollants en allemand, en français, en italien. Nous avons vraiment mis tout ce que nous pouvions dedans. Nous avons bien sûr aussi des drapeaux que chacun peut commander. Ils existent bien sûr aussi en trois langues. MASS-VOLL ! ne gagnera pas cette campagne toute seule. Cette campagne peut être gagnée - c'est-à-dire que l'E-ID et toutes les horreurs que j'ai énumérées plus tôt peuvent être stoppées - si chacun s'engage. Un drapeau comme ça, tout le monde peut l'accrocher au balcon, à la fenêtre, coller quelques autocollants. Bien entendu, uniquement sur sa propre propriété privée, pas sur les voitures de police ou autres. Tout le monde peut le faire. C'est possible partout. Ou offrir un briquet à un fumeur et attirer son attention sur le fait de voter. Nous avons bien sûr aussi fait des T-shirts, que beaucoup de gens portent maintenant et qui sont en fait devenus des colonnes d'affichage ambulantes. C'est ainsi qu'on sort dans le monde ! Car on ne gagne pas un vote sur les médias sociaux. Il y a SRF, financée par obligation, beaucoup plus forte, avec une plus grande portée, que nous. Nous devons donc trouver nous-mêmes des moyens créatifs d'approcher les gens. Et c'est vraiment la responsabilité de chacun. Nous avons aussi fait un dépliant, en trois langues. Six pages, A4. Et nous avons vraiment tout dedans. Donc les arguments sont dedans. Et aussi très important Karin Keller-Sutter, qui a déjà promis en 2021 que l'E-ID ne resterait pas facultative. C'est notre présidente fédérale en exercice. Et si elle dit qu'elle ne reste pas de son plein gré, nous pouvons bien la croire. Et ce qui nous semble encore très important, c'est la carte du vote de 2021. Les Suisses ont dit non à 64,4 %. Tous les cantons, tous les états ont dit non. Et on peut commander ce flyer chez nous et le distribuer. Donc ici, c'est vraiment l'engagement de chacun qui compte. Et puis nous gagnerons. Bien sûr, nous ne sommes pas aussi grands, pas aussi puissants, nous n'avons pas autant d'argent. Les partisans de cette contrainte, ceux qui veulent opprimer les gens, gagner de l'argent avec ça, ils ont des millions. Nous n'avons pas autant de moyens, bien sûr. Mais je pense qu'ici, David peut battre Goliath, si on est suffisamment motivé, volontaire, stratégiquement intelligent, et qu'on se bat de manière uniforme. Présentateur: Très bien, oui. Maintenant, vous avez déjà dit beaucoup de choses sur ce que chacun peut faire. Est-ce qu'il y a encore quelque chose à ajouter ou est-ce que c'est bien comme ça ? Nicolas Rimoldi : Je pense qu'il est aussi important d'envoyer ce flyer à tous les ménages de Suisse. Nous avons un outil sur le site web [https://www.flyer-ueberall.ch/mass-voll-e-nein/sponsern-d], qui permet de parrainer les petites communes, les grandes communes, et chacun reçoit alors ce dépliant dans la langue correspondante. Et c'est ainsi qu'on atteint des personnes qu'on n'atteindrait jamais. Et qui sait qui on atteint, ce que ça déclenche à nouveau. Il se peut que nous recevions à nouveau un don important. Grâce à cela, nous pourrons placer de nouvelles affiches. Et il est vraiment important que chacun, quel qu'il soit, s'engage. C'est-à-dire qu'il pose une affiche et nous envoie un billet de 100 francs pour que nous puissions produire du nouveau matériel. Et ainsi, j'en suis convaincu, nous pouvons vraiment faire reculer ce système oppressif. Que nous gagnions ou non, nous verrons bien. Mais ce qui est vraiment important, c'est d'avoir combattu avec un engagement maximal. Et là, je voudrais aussi appeler tout le monde à le faire, parce que c'est l'une des dernières chances que nous avons. Présentateur: Très bien, je voudrais vous aider aussi à nouveau. Chers téléspectateurs, s'il vous plaît, soutenez la campagne. [https://e-id.massvoll.swiss/, vous trouverez le lien direct dans la boîte bleue en dessous de l'émission] Et si tout le monde fait de son mieux, je pense que nous pouvons arrêter ça. Comment les choses vont-elles évoluer pour vous personnellement et pour MASS-VOLL ? Nicolas Rimoldi : Ça marche, nous sommes très heureux de voir à quel point nous grandissons en nombre de membres, en force de frappe, en notoriété, en popularité et comment nous développons nos structures. De plus en plus de nouvelles personnes motivées dans notre équipe. On le voit aussi chez nous sur les médias sociaux. Nous publions chaque jour un nouveau fait concernant l'E-ID. Et chaque semaine, deux ou trois vidéos avec de plus en plus de personnes de chez nous qui montrent leur visage, qui acceptent la répression et qui se tiennent quand même debout. Ça se passe vraiment bien. Nous sommes également en préparation pour les combats des prochaines années. La nouvelle loi sur les épidémies, qui veut poursuivre ad vitam aeternam les mesures coercitives du Covid, qui étaient vraiment absolument inhumaines. Et, bien sûr, nous risquons d'être rattachés à Bruxelles avec le traité de soumission à l'UE, de n'être vraiment plus qu'une colonie de l'UE, et de ne plus avoir de démocratie directe et que la Suisse détruise son identité. Il faut éviter cela à tout prix. Présentateur: Très bien. Oui, ce sont des objectifs élevés. Nous vous souhaitons beaucoup de succès, Monsieur Rimoldi. Nicolas Rimoldi : Merci beaucoup. Présentateur: Et nous resterons en contact. Merci beaucoup pour cette interview et pour vos explications sur la loi sur l'E-ID. Nicolas Rimoldi : Merci beaucoup. Merci à vous.

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Sources/Liens : Site web de MASS-VOLL! https://massvoll.swiss/
Statuts du mouvement MASS-VOLL! https://massvoll.swiss/wer-sind-wir/statuten/
Campagne : le 28.09. NON! A la nouvelle loi sur l'identification électronique – E-ID https://e-id.massvoll.swiss/