Des enfants violent des enfants
Dans un centre périscolaire à Mayence des témoins ont observé des exactions de caractère sexuel extrêmement pervers. Il s’agit d’enfants entre 3 et 6 ans ; des menaces de mort ont même été entendues dans ce contexte. Dans une lettre aux parents concernés, les autorités responsables du centre périscolaire en question parlent de brimades, de punitions, de violences et de vol.
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04.08.2015 | www.kla.tv/6417
Dans un centre périscolaire à Mayence des témoins ont observé des exactions de caractère sexuel extrêmement pervers. Il s’agit d’enfants entre 3 et 6 ans ; des menaces de mort ont même été entendues dans ce contexte. Dans une lettre aux parents concernés, les autorités responsables du centre périscolaire en question parlent de brimades, de punitions, de violences et de vol. Suite à une lettre d’aveu détaillée, le journal local (Allgemeine Zeitung) annonce que des enfants avouent avoir forcé pendant toute une période d’autres enfants, garçons et filles, à avoir des rapports de nature sexuelle sous la pression de chantage et de menaces de mort. On a signalé des vols commis dans le centre périscolaire et dans le supermarché voisin. Même si le centre a été provisoirement fermé le 2 juin, les questions les plus fondamentales restent cependant sans réponse. Il est vrai que la justice de Mayence a aussitôt enquêté pour voir si le centre avait manqué à son devoir de surveillance. Mais une fois de plus, l’enquête ne fait aucune mention de la question des motifs les plus profonds qui expliquent où ces enfants ont puisé l’idée de ces comportements pervers. Et une fois de plus, c’est seulement une institution catholique qui est mise sous les projecteurs au lieu de voir quelles sont les racines plus profondes de ce mal. De cette manière, on évite de nouveau de poser des questions sur l’origine de la sexualisation précoce. Je passe maintenant la parole au studio de Rottweil pour un reportage plus détaillé. Merci beaucoup au studio de Mayence ! Après que dans un centre périscolaire de Mayence il a été mis à la lumière que des jeunes enfants ont exercé des chantages graves pour forcer d’autres enfants à des actes sexuels, les opposants actifs à la sexualisation précoce s’attendaient à ce que ses défenseurs fassent leur mea culpa ou qu’au moins ils remettent en question leurs idées. Eh bien non. C’est eux qui les premiers ont aussitôt pris la parole et comme d’habitude ils savaient mieux que tout le monde comment continuer. Loin d’être choqués, ils jettent de l’huile sur le feu avec l’appui de tous les médias et fournissent des motifs conformes à leur ligne. Même Anett Havekost, la directrice du centre pour la protection de l’enfance à Osnabrück, déclare : « Les enfants concernés n’ont pas conscience de la portée de ce qui s’est passé ; c’est pourquoi il est important que les éducateurs réagissent au moindre incident et qu’ils procèdent à l’éducation sexuelle. » On ne discerne pas la moindre intention de sa part d’envisager la possibilité de faire des recherches - en coopération avec la justice et sur la base des lois en vigueur - sur l’impact sur les enfants de la pornographie provenant des portables et d’Internet. En ce qui concerne les menaces de mort provenant d’enfants, Mme Havekost n’a pas de difficulté à trouver le vrai lien : « Les enfants imitent ce qu’ils voient, ce qu’ils entendent, ce qu’ils vivent. Les influences peuvent venir de la télé, d’Internet, mais aussi de la famille. » Fin de citation. Mais elle ne voit pas le même lien en ce qui concerne la perversité sexuelle des enfants. C’est un fait tragique et vérifiable que 80 % de tous les esprits fragiles des enfants regardent déjà à l’âge de moins de 10 ans des images pornographiques sur leurs portables. A notre connaissance, il n’y a pas un avocat, pas un ministère public, qui ait porté plainte ou ouvert une procédure judiciaire contre ce fait. Quels intérêts se cachent derrière ? Quelles forces sont en jeu ? Mme Havekost reconnaît certes qu’il y a dans les écoles maternelles des problèmes de sexualité et de violence pour lesquels les experts cherchent des solutions. Tous les prétendus plans et concepts des institutions pour la protection de l’enfance font une bonne impression – mais c’est trompeur – parce qu’ils ne s’attaquent pas directement et logiquement à la racine du mal et à ceux qui tirent les ficelles du fléau de la perversité sexuelle. Au contraire, ils s’engagent avec force dans la ligne de leurs convictions qui encouragent l’éducation sexuelle à un âge de plus en plus jeune. Je cite ce qu’ils propagent : « Il est toujours important d’expliquer aux enfants les limites. » De plus en plus de parents concernés ou soucieux exigent qu’on explique les limites aux adultes et pas seulement aux enfants. Par quoi est-ce que tout a commencé, la poule ou de l’œuf ? On n’a jamais vu à travers les siècles de perversion ou d’aberration sexuelle chez les enfants entre 3 et 6 ans. On peut démontrer que cela a débuté avec l’inondation pornographique qui s’étale sans borne via Internet et les portables. Malgré cela, les organisations qui prétendent défendre les enfants et les pédagogues de la sexualisation s’obstinent à réclamer qu’on enseigne de plus en plus tôt leur matière en réponse aux situations traumatisantes décrites plus haut. Merci au studio de Rottweil pour ce reportage détaillé. Par Klagemauer T.V., de plus en plus d’associations font appel aux procureurs de la République et aux tribunaux pour faire interdire immédiatement et sans passe-droit la pornographie dans les médias en question et dans les bureaux de tabac, les stations d’essence et d’autres endroits comparables. Les causes et les effets sont indiscutablement clairs. Nous vous rappelons à cette occasion que Klagemauer TV a diffusé deux documentaires : « Les pères de la sexualisation précoce » et « Sexe forcée ». Ces films ne montrent pas seulement les véritables responsables et les instigateurs de la sexualisation précoce. Depuis des années déjà ils mettent en garde contre les excès dont parle l’émission actuelle. Il y a une chose qu’il faut bien voir dès maintenant : d’après ces documents, ce n’est qu’un début. Ces abus traumatisants vont mener à d’autres conséquences beaucoup plus tragiques encore. Si l’on veut les éviter, il n’y a qu’un seul moyen : traiter en justice les promoteurs de la pornographie répandue dans les domaines publics. Parmi tous ceux qui sont en désaccord avec ces aberrations contre nature, qui va faire le premier pas ? Vous, peut-être ?
de Ivo S.
http://www.zeit.de/wissen/2015-06/gewalt-kita-mainz-missbrauch-ulli-freund