La Bolivie redoute un coup d’Etat venant des USA et s’y prépare

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La Bolivie redoute un coup d’Etat venant des USA et s’y prépare

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26.03.2017 | www.kla.tv/10205

L’Agence de presse russe TASS a rapporté le 6 septembre 2016 que la Russie a dépêché vers la Bolivie 1 500 soldats d’élite appelés les Spetsnaz. Cette mesure fait partie d’un accord signé entre la fédération russe et la Bolivie et appliqué sur le champ. Selon le ministre de la Défense bolivien Reymi Ferreira, la Bolivie voit en la Russie un pays fraternel avec lequel elle a d’excellentes relations. Le ministre de la Défense russe Sergej Schoigu a répondu que la Russie de son côté voit en la Bolivie un partenaire très prometteur. Ce qui est à l’arrière-plan de la volonté bolivienne de travailler avec la Russie, c’est l’inquiétude que la Bolivie pourrait devenir le prochain pays où les Etats-Unis pourraient créer des troubles et des renversements, après le Venezuela et le Brésil. Cinq mois après ses prises de fonctions en 2006, le président bolivien Evo Morales a réalisé une des plus grandes promesses de sa campagne électorale, en ce qu’il a rendu le pétrole et le gaz naturel propriété de l’Etat. En plus de cela il a interdit que les sociétés étrangères aient accès aux ressources naturelles boliviennes. Dilma Rousseff, la présidente brésilienne renversée, a agi pratiquement de la même manière. Dilma Rousseff a aussi interdit l’extraction sous-marine du pétrole au Brésil malgré la pression du gouvernement américain et des sociétés américaines. Sous Dilma Rousseff le Brésil se rapprochait de plus en plus de la Russie, comme le fait actuellement la Bolivie sous Evo Morales. En fin de compte ce détournement de l’influence américaine a coûté à Rousseff la présidence qui est maintenant entre les mains de Michel Temer un ancien informateur du gouvernement américain. Face à ces parallèles entre Morales et Rousseff, les craintes de la Bolivie sont totalement fondées. Un autre indice d’un possible renversement à venir en Bolivie, est une déclaration de l’ancien chef de la sécurité du président Trump, Michael Flynn dans son livre paru courant 2016 « The Field of Fight » en français « Le champ de bataille ». Flynn a écrit : « Les Etats-Unis se trouvent dans une guerre mondiale contre des islamistes radicaux et contre une alliance d’Etats que sont l’Iran, la Syrie, la Chine, la Corée du nord, Cuba, le Nicaragua, le Venezuela et la Bolivie. » Il poursuit : « La diplomatie ne suffira pas pour détruire nos ennemis, nous devons commencer à agir sur le champ de bataille. » Cela apparaît comme un fil rouge dans la politique des affaires étrangères américaine. Dès qu’un gouvernement s’oppose au diktat américain et place en premier lieu sa propre souveraineté avant les intérêts du gouvernement américain, des intrigues politiques et des troubles ou bien même des conflits violents sont fomentés dans le pays. De cette manière des chefs d’Etat qui ne sont pas appréciés doivent être renversés et remplacés par un gouvernement soumis aux Etats-Unis. C’est de ce point de vue qu’on doit observer les événements dans les pays d’Amérique latine comme la Bolivie mais aussi le Brésil et le Venezuela, et que les coups d’Etat créés par l’administration américaine doivent être dévoilés. Nous vous remercions beaucoup pour toute information concernant les opérations américaines et les tireurs de ficelles qui cherchent à renverser les gouvernements !

de adn.