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Les munitions à l’uranium : un empoisonnement global ?
Siegwart-Horst Günther, médecin allemand spécialiste des maladies tropicales et des épidémies, a été le premier après la guerre du Golfe en 1991 à attirer l'attention sur les conséquences dévastatrices pour la santé des munitions à l'uranium utilisées lors des guerres.[lire la suite]
Siegwart-Horst Günther, médecin allemand spécialiste des maladies tropicales et des épidémies, a été le premier après la guerre du Golfe en 1991 à attirer l'attention sur les conséquences dévastatrices pour la santé des munitions à l'uranium utilisées lors des guerres. Ces munitions perforantes contiennent de l'uranium appauvri, ce qui confère à ces projectiles une grande puissance de pénétration lorsqu'ils atteignent une cible. Dans le film « Deadly Dust » en français « Poussière de mort », [insérer: www.kla.tv/2057] [en français version courte 12:09 min, 2057 du 29-06-2017], le professeur Günther et ses collègues américains sont accompagnés par une équipe de caméramen lors d'examens médicaux au Kosovo, en Bosnie et en Irak. Le film montre les conséquences à long terme peu connues de la radioactivité dégagée par ces munitions, dont souffrent considérablement les enfants surtout.
Bien que les effets dévastateurs des projectiles à l'uranium ne correspondent pas à ceux des bombes atomiques, ils peuvent néanmoins contaminer des régions entières avec des effets tout aussi catastrophiques : malformations de la pire espèce chez les nouveau-nés et cancers particulièrement agressifs.
Mais les populations des zones de guerre où des munitions ont été utilisées ne sont pas les seules à être soumises au danger de cette radioactivité finement répartie : les nanoparticules radioactives peuvent également être disséminées par des courants atmosphériques dans des régions éloignées. Entre le 22 février et le 11 mai 2017, on a découvert dans les urines de plusieurs centaines de personnes en Allemagne et en Suisse des niveaux anormalement élevés d'uranium-238. C'est ainsi que récemment, le 6 décembre 2017, la Radio-Télévision Suisse (SRF) a publié un rapport sur son site Internet.
Toutefois, SRF et d'autres médias principaux donnent l'impression qu'il n’existe pas de « danger imminent ». Dans un article, par exemple, SRF mettait l'accent sur l'opinion de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) qui minimisait plutôt le problème. Le chef adjoint de la section radioactivité environnementale à l'OFSP, Philipp Steinmann, a dit textuellement : « Les valeurs ne sont pas élevées au point qu’on puisse parler maintenant d'un danger imminent. » Steinmann a ajouté que ça arrive que de temps en temps on mesure ici ou là des taux de radioactivité « artificielle » élevés.
Le bref exposé de près de quatre minutes du portail en ligne www.uncut-news.ch montre que les particules de poussière provenant des munitions à l'uranium tirées par l'OTAN en Irak et dans l'ex-Yougoslavie peuvent parvenir jusqu’en Europe centrale. Certes le film ne peut pas prouver que l'uranium 238 trouvé dans les échantillons d'urines provient de munitions d'uranium, mais même le sable du Sahara à grain relativement plus gros est transporté par le vent tout au nord de l'Europe, et cela montre que le danger est fondamentalement présent. Ce sable et ces particules de poussière contenant de l'uranium peuvent donc être transportés par le vent sur des distances similaires. Comme ces particules peuvent être largement disséminées, il existe donc du fait de ces guerres de l'OTAN un risque considérable pour la santé d'innombrables personnes dans nos régions.
Film
Entre le 22 février et le 11 mai 2017, nous avons trouvé des quantités anormalement élevées d'uranium 238 dans les urines des 39 patients testés. Les échantillons ont été analysés par deux laboratoires indépendants aux États-Unis et en Suisse à l'aide de la méthode de spectrométrie de masse. En dehors de cette période, on n’a presque pas trouvé d'uranium. Les patients vivent dispersés dans une région qui couvre une grande partie de la Suisse alémanique. Des résultats identiques ont été obtenus en Allemagne. Dans la région de Düsseldorf Thomas Fischer, président de la Société Médicale de Toxicologie Clinique des Métaux a constaté également une augmentation continue de l'uranium dans 250 échantillons d'urines. Et cela dans la même période.
L'histoire des munitions à l'uranium :
C’est la Wehrmacht allemande qui a fait les premiers essais. En 1990 et 2003, les Etats-Unis ont intensivement utilisé ces munitions lors des guerres en Irak. L'OTAN également dans les guerres en ex-Yougoslavie, de même qu’au Kosovo et en Bosnie-Herzégovine. L'Afghanistan, la Libye, l'Ukraine et la Syrie sont d'autres lieux du crime des munitions à l'uranium.
Lorsqu'elle est touchée par cette munition, la cible chauffée à plus de 3 000°C prend feu. Il en résulte des aérosols d'oxyde d'uranium, une solution gazeuse contenant de fines particules d'uranium que le vent emporte et disperse largement. Les aérosols d'uranium de la guerre de Syrie, par exemple, peuvent même nous atteindre en Europe centrale, dit le physicien nucléaire Martin Kalinowski. Il est responsable des mesures de la radioactivité dans le monde entier à l'Organisation pour l'interdiction complète des expériences nucléaires, dont le siège est à Vienne.
Nous parlons maintenant des particules en suspension dans l'air. Celles-ci peuvent rester dans l'air indéfiniment et être transportées très loin. Nous savons que quelque chose qui a été émis dans l'hémisphère nord demeure longtemps dans l'hémisphère nord. L'échange avec l'hémisphère sud est très lent. Lorsqu'il est émis dans l'hémisphère nord, il circule généralement une fois autour du globe en 14 jours environ,...
...si les particules ne tombent pas sur la terre sous forme de poussières ou entraînées par la pluie ou la neige.
C'est probablement ce qui s’est produit début 2017 après une longue période de sécheresse avec l'uranium qui a été trouvé dans les urines des gens en Suisse et dans la région de Düsseldorf.
Le réalisateur Frieder Wagner cite le scientifique anglais Christopher Busby, membre du Comité européen indépendant sur les risques de l’irradiation :
Il a constaté que les fragments d'uranium de la guerre en Irak, mais aussi du Kosovo et de Bosnie ont migré en Angleterre.
Lorsque des munitions à l'uranium ont été utilisées en Irak en 2003, des conditions météorologiques exceptionnelles ont également transporté de la poussière du Sahara en Angleterre. L'auteur du film, Frieder Wagner, en conclut que les particules d'uranium doivent également avoir atteint l'Europe.
Au sujet du long voyage possible de minuscules particules, Martin Kalinowski explique :
Cependant, il y a une forte dilution. Imaginez que sur le lieu d'origine une tonne de matière soit libérée dans l'air sous forme de petits aérosols. Et maintenant nous avons une dilution dans 1012 mètres cubes d'air. Il en résulterait une concentration de seulement un microgramme par mètre cube. Ce qui peut être absorbé par l'homme dans les poumons est généralement de l'ordre du microgramme.
Ce qui ne veut pas dire que ce soit inoffensif pour la santé.
Texte de l'émission
à télécharger
08.01.2018 | www.kla.tv/11737
Siegwart-Horst Günther, médecin allemand spécialiste des maladies tropicales et des épidémies, a été le premier après la guerre du Golfe en 1991 à attirer l'attention sur les conséquences dévastatrices pour la santé des munitions à l'uranium utilisées lors des guerres. Ces munitions perforantes contiennent de l'uranium appauvri, ce qui confère à ces projectiles une grande puissance de pénétration lorsqu'ils atteignent une cible. Dans le film « Deadly Dust » en français « Poussière de mort », [insérer: www.kla.tv/2057] [en français version courte 12:09 min, 2057 du 29-06-2017], le professeur Günther et ses collègues américains sont accompagnés par une équipe de caméramen lors d'examens médicaux au Kosovo, en Bosnie et en Irak. Le film montre les conséquences à long terme peu connues de la radioactivité dégagée par ces munitions, dont souffrent considérablement les enfants surtout. Bien que les effets dévastateurs des projectiles à l'uranium ne correspondent pas à ceux des bombes atomiques, ils peuvent néanmoins contaminer des régions entières avec des effets tout aussi catastrophiques : malformations de la pire espèce chez les nouveau-nés et cancers particulièrement agressifs. Mais les populations des zones de guerre où des munitions ont été utilisées ne sont pas les seules à être soumises au danger de cette radioactivité finement répartie : les nanoparticules radioactives peuvent également être disséminées par des courants atmosphériques dans des régions éloignées. Entre le 22 février et le 11 mai 2017, on a découvert dans les urines de plusieurs centaines de personnes en Allemagne et en Suisse des niveaux anormalement élevés d'uranium-238. C'est ainsi que récemment, le 6 décembre 2017, la Radio-Télévision Suisse (SRF) a publié un rapport sur son site Internet. Toutefois, SRF et d'autres médias principaux donnent l'impression qu'il n’existe pas de « danger imminent ». Dans un article, par exemple, SRF mettait l'accent sur l'opinion de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) qui minimisait plutôt le problème. Le chef adjoint de la section radioactivité environnementale à l'OFSP, Philipp Steinmann, a dit textuellement : « Les valeurs ne sont pas élevées au point qu’on puisse parler maintenant d'un danger imminent. » Steinmann a ajouté que ça arrive que de temps en temps on mesure ici ou là des taux de radioactivité « artificielle » élevés. Le bref exposé de près de quatre minutes du portail en ligne www.uncut-news.ch montre que les particules de poussière provenant des munitions à l'uranium tirées par l'OTAN en Irak et dans l'ex-Yougoslavie peuvent parvenir jusqu’en Europe centrale. Certes le film ne peut pas prouver que l'uranium 238 trouvé dans les échantillons d'urines provient de munitions d'uranium, mais même le sable du Sahara à grain relativement plus gros est transporté par le vent tout au nord de l'Europe, et cela montre que le danger est fondamentalement présent. Ce sable et ces particules de poussière contenant de l'uranium peuvent donc être transportés par le vent sur des distances similaires. Comme ces particules peuvent être largement disséminées, il existe donc du fait de ces guerres de l'OTAN un risque considérable pour la santé d'innombrables personnes dans nos régions. Film Entre le 22 février et le 11 mai 2017, nous avons trouvé des quantités anormalement élevées d'uranium 238 dans les urines des 39 patients testés. Les échantillons ont été analysés par deux laboratoires indépendants aux États-Unis et en Suisse à l'aide de la méthode de spectrométrie de masse. En dehors de cette période, on n’a presque pas trouvé d'uranium. Les patients vivent dispersés dans une région qui couvre une grande partie de la Suisse alémanique. Des résultats identiques ont été obtenus en Allemagne. Dans la région de Düsseldorf Thomas Fischer, président de la Société Médicale de Toxicologie Clinique des Métaux a constaté également une augmentation continue de l'uranium dans 250 échantillons d'urines. Et cela dans la même période. L'histoire des munitions à l'uranium : C’est la Wehrmacht allemande qui a fait les premiers essais. En 1990 et 2003, les Etats-Unis ont intensivement utilisé ces munitions lors des guerres en Irak. L'OTAN également dans les guerres en ex-Yougoslavie, de même qu’au Kosovo et en Bosnie-Herzégovine. L'Afghanistan, la Libye, l'Ukraine et la Syrie sont d'autres lieux du crime des munitions à l'uranium. Lorsqu'elle est touchée par cette munition, la cible chauffée à plus de 3 000°C prend feu. Il en résulte des aérosols d'oxyde d'uranium, une solution gazeuse contenant de fines particules d'uranium que le vent emporte et disperse largement. Les aérosols d'uranium de la guerre de Syrie, par exemple, peuvent même nous atteindre en Europe centrale, dit le physicien nucléaire Martin Kalinowski. Il est responsable des mesures de la radioactivité dans le monde entier à l'Organisation pour l'interdiction complète des expériences nucléaires, dont le siège est à Vienne. Nous parlons maintenant des particules en suspension dans l'air. Celles-ci peuvent rester dans l'air indéfiniment et être transportées très loin. Nous savons que quelque chose qui a été émis dans l'hémisphère nord demeure longtemps dans l'hémisphère nord. L'échange avec l'hémisphère sud est très lent. Lorsqu'il est émis dans l'hémisphère nord, il circule généralement une fois autour du globe en 14 jours environ,... ...si les particules ne tombent pas sur la terre sous forme de poussières ou entraînées par la pluie ou la neige. C'est probablement ce qui s’est produit début 2017 après une longue période de sécheresse avec l'uranium qui a été trouvé dans les urines des gens en Suisse et dans la région de Düsseldorf. Le réalisateur Frieder Wagner cite le scientifique anglais Christopher Busby, membre du Comité européen indépendant sur les risques de l’irradiation : Il a constaté que les fragments d'uranium de la guerre en Irak, mais aussi du Kosovo et de Bosnie ont migré en Angleterre. Lorsque des munitions à l'uranium ont été utilisées en Irak en 2003, des conditions météorologiques exceptionnelles ont également transporté de la poussière du Sahara en Angleterre. L'auteur du film, Frieder Wagner, en conclut que les particules d'uranium doivent également avoir atteint l'Europe. Au sujet du long voyage possible de minuscules particules, Martin Kalinowski explique : Cependant, il y a une forte dilution. Imaginez que sur le lieu d'origine une tonne de matière soit libérée dans l'air sous forme de petits aérosols. Et maintenant nous avons une dilution dans 1012 mètres cubes d'air. Il en résulterait une concentration de seulement un microgramme par mètre cube. Ce qui peut être absorbé par l'homme dans les poumons est généralement de l'ordre du microgramme. Ce qui ne veut pas dire que ce soit inoffensif pour la santé.
de p.g.
www.youtube.com/watch?v=-AiIXPOEDpQ
www.srf.ch/kultur/wissen/unbekannte-gefahr-raetselhaft-viel-uran-im-urin
www.welt.de/vermischtes/article154099700/Wo-der-Blutregen-in-Deutschland-niederprasselt.html
https://www.dwd.de/DE/service/lexikon/Functions/glossar.html?lv2=102248&lv3=102384