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Donner, c'est déjouer l’avarice et l'exploitation, une suggestion pour la Banque mondiale ?
Celui qui a beaucoup d'argent est enclin à en amasser toujours plus. Mais deux chefs d’entreprise prospères, qui ont consciemment choisi un autre chemin, montrent qu'il y a d’autres façons de faire. Peut-être est-ce un exemple pour la Banque mondiale ?[lire la suite]
Le Fonds monétaire international (FMI), une branche de la Banque mondiale, n'accorde ses prêts aux pays pauvres qu’en contrepartie d’importantes concessions. Les pays doivent livrer leurs sources de richesses, telles que les ressources minières, en eau, les terres, les infrastructures, etc... aux griffes de grandes multinationales. Ainsi, la quasi-totalité de la richesse nationale tombe entre les mains d’un petit nombre de grandes entreprises étrangères ; la population du pays en ressort avec quasiment rien. Au mieux, elle peut s'offrir aux entreprises comme une main-d'œuvre bon marché. Et cela dans son propre pays ! Le fossé entre riches et pauvres se creuse ainsi partout dans le monde. Celui qui a beaucoup d'argent est enclin à en amasser toujours plus. Mais il y a aussi une toute autre façon de faire, comme on peut le voir avec l'exemple de Mason Wartman : Wartman, ancien banquier prospère de Wall Street, s'est rendu compte que gagner de l'argent pour lui tout seul ne donnait pas de sens à la vie, alors il s’est orienté vers des œuvres de bienfaisance : des clients au grand cœur financent de façon désintéressée les repas que Wartman produit dans son restaurant et qu’il donne gratuitement à des centaines de sans-abri chaque semaine. Et encore un autre exemple qui fait école : Cofondateur et PDG de Gravity Payments, Dan Price, a drastiquement réduit son salaire de 1 million à 70 000 dollars par an et l’a partagé avec ses 120 employés, de sorte que tous reçoivent le même revenu annuel de 70 000 dollars. Dan Price a noté que cela a considérablement augmenté sa joie de vivre. Son exemple a incité de nombreux hommes d’affaires à l’imiter. Qui ou quoi exactement empêche la Banque mondiale de faire de même ?
« L’homme est noble, secourable et bon », cette affirmation de Goethe est découverte à nouveau malgré toutes les forces qui tirent vers le bas.
« Il y a beaucoup de froid entre les hommes parce que nous n’osons pas nous donner aussi chaleureusement que nous le sommes. »
Albert Schweitzer, médecin franco-allemand, philosophe, théologien, musicologue et pacifiste
Texte de l'émission
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04.06.2020 | www.kla.tv/16519
Le Fonds monétaire international (FMI), une branche de la Banque mondiale, n'accorde ses prêts aux pays pauvres qu’en contrepartie d’importantes concessions. Les pays doivent livrer leurs sources de richesses, telles que les ressources minières, en eau, les terres, les infrastructures, etc... aux griffes de grandes multinationales. Ainsi, la quasi-totalité de la richesse nationale tombe entre les mains d’un petit nombre de grandes entreprises étrangères ; la population du pays en ressort avec quasiment rien. Au mieux, elle peut s'offrir aux entreprises comme une main-d'œuvre bon marché. Et cela dans son propre pays ! Le fossé entre riches et pauvres se creuse ainsi partout dans le monde. Celui qui a beaucoup d'argent est enclin à en amasser toujours plus. Mais il y a aussi une toute autre façon de faire, comme on peut le voir avec l'exemple de Mason Wartman : Wartman, ancien banquier prospère de Wall Street, s'est rendu compte que gagner de l'argent pour lui tout seul ne donnait pas de sens à la vie, alors il s’est orienté vers des œuvres de bienfaisance : des clients au grand cœur financent de façon désintéressée les repas que Wartman produit dans son restaurant et qu’il donne gratuitement à des centaines de sans-abri chaque semaine. Et encore un autre exemple qui fait école : Cofondateur et PDG de Gravity Payments, Dan Price, a drastiquement réduit son salaire de 1 million à 70 000 dollars par an et l’a partagé avec ses 120 employés, de sorte que tous reçoivent le même revenu annuel de 70 000 dollars. Dan Price a noté que cela a considérablement augmenté sa joie de vivre. Son exemple a incité de nombreux hommes d’affaires à l’imiter. Qui ou quoi exactement empêche la Banque mondiale de faire de même ? « L’homme est noble, secourable et bon », cette affirmation de Goethe est découverte à nouveau malgré toutes les forces qui tirent vers le bas. « Il y a beaucoup de froid entre les hommes parce que nous n’osons pas nous donner aussi chaleureusement que nous le sommes. » Albert Schweitzer, médecin franco-allemand, philosophe, théologien, musicologue et pacifiste
de enm./be./nis./pg.
https://www.nytimes.com/2019/03/30/opinion/sunday/dan-price-minimum-wage.html
https://www.cnbc.com/2017/08/29/this-boss-set-a-70000-minimum-wage-for-his-employees-3-years-ago.html