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Les bébés sur mesure, un « œuf de coucou » dans le nid de la pauvreté
Commander des enfants sur mesure ? Cette tendance à commander des bébés sur mesure se développe rapidement sur le terrain de la pauvreté. Un énorme modèle d'affaires rentables pour les riches. Mais qui pense aux femmes et aux nouveaux-nés ? Un trafic d'enfants ne sape pas seulement le miracle de la nature, mais constitue un reniement absolu de la vie et de la création.[lire la suite]
Aujourd‘hui, on peut commander des enfants sur mesure sur le marché mondial comme une voiture de fabrication spéciale; c‘est devenu un commerce qui se chiffre en milliards. C'est ainsi que le décrit Birgit Kelle, écrivain et journaliste indépendante. Elle défend la famille traditionnelle bisexuée avec enfants. Cette dernière est, d’après elle, le seul pilier pertinent de la société.
Dans son article « Commandé, mais jamais réceptionné », (Kla.TV en a parlé le 7 mai 2022), Birgit Kelle critique la maternité de substitution comme un trafic d'êtres humains. Mais tout comme elle critique la maternité de substitution en tant que trafic d'êtres humains, elle qualifie la création de bébés sur mesure de trafic d'enfants : « Un enfant est planifié à l'aide de catalogues et de profils Internet. Il existe des catalogues avec le patrimoine génétique des donneuses d’ovocytes, portant sur la couleur des cheveux jusqu‘à celle des yeux en passant par la valeur du QI. Les mères porteuses peuvent ensuite être sélectionnées sur les pages Internet ou dans les catalogues. Pour ces deux facteurs seulement, on utilise délibérément deux femmes différentes, afin que la mère porteuse ne porte pas ses propres ovules et n'ait donc aucun lien génétique avec l'enfant.
Cela devrait non seulement prévenir les conflits juridiques après la naissance, si la femme veut garder l’enfant, mais aussi empêcher un lien psychologique entre la parturiente et l’enfant. La femme enceinte incube un ovocyte étranger et il est voulu qu’il lui reste étranger. »
Ce marché s'étend désormais également en Europe, depuis que l'Inde et l'Asie ont pris de l'avance et que les États-Unis sont devenus nettement plus chers. Là-bas, Il faut s’attendre à des sommes à six chiffres. L'exploitation des femmes persiste cependant sur tous les continents. Alors que les femmes impliquées incubent pour ainsi dire un « œuf de coucou », leur bien-être psychologique ou celui des enfants n'est jamais sérieusement pris en compte. Il semble que tout est possible avec de l'argent, même le trafic d‘enfants. Ce type de profit lié au trafic d‘enfants ne doit pas s'établir, ni être autorisé, même pas en raison de la pauvreté ou d'autres besoins
Texte de l'émission
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28.07.2022 | www.kla.tv/23200
Aujourd‘hui, on peut commander des enfants sur mesure sur le marché mondial comme une voiture de fabrication spéciale; c‘est devenu un commerce qui se chiffre en milliards. C'est ainsi que le décrit Birgit Kelle, écrivain et journaliste indépendante. Elle défend la famille traditionnelle bisexuée avec enfants. Cette dernière est, d’après elle, le seul pilier pertinent de la société. Dans son article « Commandé, mais jamais réceptionné », (Kla.TV en a parlé le 7 mai 2022), Birgit Kelle critique la maternité de substitution comme un trafic d'êtres humains. Mais tout comme elle critique la maternité de substitution en tant que trafic d'êtres humains, elle qualifie la création de bébés sur mesure de trafic d'enfants : « Un enfant est planifié à l'aide de catalogues et de profils Internet. Il existe des catalogues avec le patrimoine génétique des donneuses d’ovocytes, portant sur la couleur des cheveux jusqu‘à celle des yeux en passant par la valeur du QI. Les mères porteuses peuvent ensuite être sélectionnées sur les pages Internet ou dans les catalogues. Pour ces deux facteurs seulement, on utilise délibérément deux femmes différentes, afin que la mère porteuse ne porte pas ses propres ovules et n'ait donc aucun lien génétique avec l'enfant. Cela devrait non seulement prévenir les conflits juridiques après la naissance, si la femme veut garder l’enfant, mais aussi empêcher un lien psychologique entre la parturiente et l’enfant. La femme enceinte incube un ovocyte étranger et il est voulu qu’il lui reste étranger. » Ce marché s'étend désormais également en Europe, depuis que l'Inde et l'Asie ont pris de l'avance et que les États-Unis sont devenus nettement plus chers. Là-bas, Il faut s’attendre à des sommes à six chiffres. L'exploitation des femmes persiste cependant sur tous les continents. Alors que les femmes impliquées incubent pour ainsi dire un « œuf de coucou », leur bien-être psychologique ou celui des enfants n'est jamais sérieusement pris en compte. Il semble que tout est possible avec de l'argent, même le trafic d‘enfants. Ce type de profit lié au trafic d‘enfants ne doit pas s'établir, ni être autorisé, même pas en raison de la pauvreté ou d'autres besoins
de abu.