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Réponse d’Orbán à la critique incessante contre sa personne
Depuis qu’il a été élu premier ministre de Hongrie en 2010, Viktor Orbán se trouve sans cesse exposé aux feux de la critique. Que ce soit au sujet de sa politique d’asile, comprenant entre autres une clôture de 4 mètres de haut le long de la frontière serbe de 175 km, ou bien au sujet des réformes adoptées en 2010, telles que la loi sur les médias ou la réforme de l’éducation – Victor Orbán n’a été épargné sur aucun front.[lire la suite]
Depuis qu’il a été élu premier ministre de Hongrie en 2010, Viktor Orbán se trouve sans cesse exposé aux feux de la critique. Que ce soit au sujet de sa politique d’asile, comprenant entre autres une clôture de 4 mètres de haut le long de la frontière serbe de 175 km, ou bien au sujet des réformes adoptées en 2010, telles que la loi sur les médias ou la réforme de l’éducation – Victor Orbán n’a été épargné sur aucun front.
Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette critique contre Orbán, qui est répétée comme un moulin à prière, et dans quelle mesure est-elle justifiée ?
Son discours du 28 février 2016 sur la situation du pays apporte un éclaircissement à ce sujet et donne un contexte plus large.
Orbán évoque le fait qu’en Europe il y a deux camps opposés. Il distingue d’une part les soi-disant unionistes et d’autre part les souverainistes.
> Les unionistes veulent les Etats-Unis d’Europe – tandis que les souverainistes souhaitent l’Europe des nations libres.
> Les unionistes veulent imposer des quotas de réfugiés à tous les pays d’Europe. Selon la décision de quota de l’UE, 160 000 réfugiés venant de Grèce et d’Italie devraient être répartis dans les autres pays membres de l’UE au cours des deux ans qui viennent.
De l’autre côté, les souverainistes ne veulent rien savoir d’un quota. C’est pourquoi Orbán veut faire voter les citoyens de son pays sur les taux de répartition des réfugiés décidés par l’UE. Orbán le justifie comme suit : Définir de tels taux sans consulter les citoyens équivaut à un « abus de pouvoir ».
Victor Orbán explique tout aussi clairement dans son discours pourquoi un règlement par quotas serait à rejeter : Il ne se prononce pas contre l’accueil des réfugiés en danger, mais contre le fait que l’UE ait accepté la possibilité (je cite) « que celui qui aimerait venir d’un autre continent et d’une autre culture puisse être admis sans contrôle. » Les Etats nationaux n’auraient pas « l’ombre d’une capacité de pouvoir filtrer les personnes dangereuses ou autrement criminelles. »
Orbán continue, je cite : « Quand des grandes masses cherchent une nouvelle patrie, ceci aboutit inévitablement à des conflits, car elles veulent occuper des endroits où d’autres personnes vivent déjà, où elles se sont installées et veulent protéger leur foyer, leur culture et leur mode de vie. »
Et ainsi Orbán considère la plupart des réfugiés eux-mêmes comme victimes : victimes des gouvernements de leurs pays qui s’effondrent, victimes des mauvaises décisions internationales, victimes des passeurs.
Orbán ne considère pas que l’avenir de l’Europe soit mis en péril principalement par ceux qui aimeraient venir ici, mais (je cite) : « par ces dirigeants politiques, économiques et spirituels qui essaient de transformer l’Europe […]. ». Cette transformation doit effacer « les frontières entre nation et nation, entre culture et culture, entre homme et femme, bon et mauvais, entre le saint et le profane, entre liberté et responsabilité, bonne volonté et action. »
Viktor Orbán estime que la souveraineté des Etats nationaux est mise en péril par l’immigration sans limite des peuples, dont la nouvelle ère aurait commencé dans l’année 2015. Orbán explique plus en détail : Ce qui est mis en péril, c’est la stabilité financière de la Hongrie réalisée avec beaucoup d’efforts, le rattrapage économique qu’elle a tout juste commencé, sa politique extérieure nationale construite minutieusement, son ordre public rétabli et la sécurité publique exempte de terrorisme, ainsi que la culture nationale hongroise, qui est en train de refaire surface.
En fait, Viktor Orbán dit simplement que la Hongrie est un pays souverain, et que son gouvernement met tout en œuvre pour « faire comprendre cela à Bruxelles, aux passeurs d’hommes et aussi aux réfugiés ». Il dit qu’on ne peut entrer sur le territoire de la Hongrie que si on respecte ses lois et qu’on obéit à ses forces de l’ordre.
Le discours d’Orbán sur la situation du pays montre clairement qu’une épreuve de force est engagée, dans laquelle il est question de la prédominance en Europe. Une épreuve de force entre l’UE, qui vise la prédominance exclusive, et les Etats nationaux, qui veulent garder leur souveraineté nationale et leur identité, et se défendent. C’est pourquoi il n’est pas étonnant que ce soient justement ces nations qui sont exposées au feu croisé des critiques, comme si la « souveraineté » était une violation des droits de l’homme, alors qu’en fait c’est un droit de l’homme. Viktor Orbán dit que le gouvernement hongrois doit, « pour la gloire de la démocratie européenne », faire face à la censure, au chantage et aux menaces. En effet selon lui, la presse de certains Etats membres diffuse clairement des mensonges. Toutes les informations négatives sur la Hongrie devraient être observées et examinées sous cet angle de vue.
Le discours de Viktor Orbán, qui vaut la peine d’être étudié, peut être lu en partie en français et en totalité en anglais sous les liens qui s’affichent.
Texte de l'émission
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28.03.2016 | www.kla.tv/7981
Depuis qu’il a été élu premier ministre de Hongrie en 2010, Viktor Orbán se trouve sans cesse exposé aux feux de la critique. Que ce soit au sujet de sa politique d’asile, comprenant entre autres une clôture de 4 mètres de haut le long de la frontière serbe de 175 km, ou bien au sujet des réformes adoptées en 2010, telles que la loi sur les médias ou la réforme de l’éducation – Victor Orbán n’a été épargné sur aucun front. Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette critique contre Orbán, qui est répétée comme un moulin à prière, et dans quelle mesure est-elle justifiée ? Son discours du 28 février 2016 sur la situation du pays apporte un éclaircissement à ce sujet et donne un contexte plus large. Orbán évoque le fait qu’en Europe il y a deux camps opposés. Il distingue d’une part les soi-disant unionistes et d’autre part les souverainistes. > Les unionistes veulent les Etats-Unis d’Europe – tandis que les souverainistes souhaitent l’Europe des nations libres. > Les unionistes veulent imposer des quotas de réfugiés à tous les pays d’Europe. Selon la décision de quota de l’UE, 160 000 réfugiés venant de Grèce et d’Italie devraient être répartis dans les autres pays membres de l’UE au cours des deux ans qui viennent. De l’autre côté, les souverainistes ne veulent rien savoir d’un quota. C’est pourquoi Orbán veut faire voter les citoyens de son pays sur les taux de répartition des réfugiés décidés par l’UE. Orbán le justifie comme suit : Définir de tels taux sans consulter les citoyens équivaut à un « abus de pouvoir ». Victor Orbán explique tout aussi clairement dans son discours pourquoi un règlement par quotas serait à rejeter : Il ne se prononce pas contre l’accueil des réfugiés en danger, mais contre le fait que l’UE ait accepté la possibilité (je cite) « que celui qui aimerait venir d’un autre continent et d’une autre culture puisse être admis sans contrôle. » Les Etats nationaux n’auraient pas « l’ombre d’une capacité de pouvoir filtrer les personnes dangereuses ou autrement criminelles. » Orbán continue, je cite : « Quand des grandes masses cherchent une nouvelle patrie, ceci aboutit inévitablement à des conflits, car elles veulent occuper des endroits où d’autres personnes vivent déjà, où elles se sont installées et veulent protéger leur foyer, leur culture et leur mode de vie. » Et ainsi Orbán considère la plupart des réfugiés eux-mêmes comme victimes : victimes des gouvernements de leurs pays qui s’effondrent, victimes des mauvaises décisions internationales, victimes des passeurs. Orbán ne considère pas que l’avenir de l’Europe soit mis en péril principalement par ceux qui aimeraient venir ici, mais (je cite) : « par ces dirigeants politiques, économiques et spirituels qui essaient de transformer l’Europe […]. ». Cette transformation doit effacer « les frontières entre nation et nation, entre culture et culture, entre homme et femme, bon et mauvais, entre le saint et le profane, entre liberté et responsabilité, bonne volonté et action. » Viktor Orbán estime que la souveraineté des Etats nationaux est mise en péril par l’immigration sans limite des peuples, dont la nouvelle ère aurait commencé dans l’année 2015. Orbán explique plus en détail : Ce qui est mis en péril, c’est la stabilité financière de la Hongrie réalisée avec beaucoup d’efforts, le rattrapage économique qu’elle a tout juste commencé, sa politique extérieure nationale construite minutieusement, son ordre public rétabli et la sécurité publique exempte de terrorisme, ainsi que la culture nationale hongroise, qui est en train de refaire surface. En fait, Viktor Orbán dit simplement que la Hongrie est un pays souverain, et que son gouvernement met tout en œuvre pour « faire comprendre cela à Bruxelles, aux passeurs d’hommes et aussi aux réfugiés ». Il dit qu’on ne peut entrer sur le territoire de la Hongrie que si on respecte ses lois et qu’on obéit à ses forces de l’ordre. Le discours d’Orbán sur la situation du pays montre clairement qu’une épreuve de force est engagée, dans laquelle il est question de la prédominance en Europe. Une épreuve de force entre l’UE, qui vise la prédominance exclusive, et les Etats nationaux, qui veulent garder leur souveraineté nationale et leur identité, et se défendent. C’est pourquoi il n’est pas étonnant que ce soient justement ces nations qui sont exposées au feu croisé des critiques, comme si la « souveraineté » était une violation des droits de l’homme, alors qu’en fait c’est un droit de l’homme. Viktor Orbán dit que le gouvernement hongrois doit, « pour la gloire de la démocratie européenne », faire face à la censure, au chantage et aux menaces. En effet selon lui, la presse de certains Etats membres diffuse clairement des mensonges. Toutes les informations négatives sur la Hongrie devraient être observées et examinées sous cet angle de vue. Le discours de Viktor Orbán, qui vaut la peine d’être étudié, peut être lu en partie en français et en totalité en anglais sous les liens qui s’affichent.
de Daniel D.
http://www.miniszterelnok.hu/prime-minister-viktor-orbans-state-of-the-nation-address/