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Les « Panama Papers » : campagne médiatique pour des intérêts globalistes (3 questions)
Ces jours-ci les « Panama Papers » font les grands titres aux quatre coins du monde. Il s’agit d’une prétendue révélation sensationnelle du « Süddeutsche Zeitung », qui a publié dans le monde entier les noms de présumés auteurs de fraude fiscale.[lire la suite]
Ces jours-ci les « Panama Papers » font les grands titres aux quatre coins du monde. Il s’agit d’une prétendue révélation sensationnelle du « Süddeutsche Zeitung », qui a publié dans le monde entier les noms de présumés auteurs de fraude fiscale. On dit que ces personnes ont caché de l’argent à travers des sociétés-écran à Panama ; il s’agit de personnes dans l’entourage du président russe Poutine, du président syrien Assad ainsi que de sportifs éminents etc. Le « Süddeutsche Zeitung » affirme qu’il a méticuleusement préparé ces révélations et qu’il les a largement diffusées ces jours derniers selon toutes les règles de l’art du marketing le plus moderne. Ce qui semble être à première vue un tour de force du journalisme de révélation, soulève déjà à seconde vue de grandes questions. Par exemple :
1. Qui exactement est venu en aide au « Süddeutschen Zeitung » pour la fameuse « préparation méticuleuse » de cette campagne ?
2. Pourquoi n’y a-t-il pas de noms de politiciens et de grandes multinationales de l’ouest ?
3. Qui se trouve derrière toutes ces informations, qui en est la source à laquelle se réfère le « Süddeutsche Zeitung » ?
Nous commençons avec la première question et ce faisant nous nous rapprocherons aussi des deux autres questions :
Les papiers de Panama contiennent plus de 3,6 téraoctets de documents cryptographiques de la firme d’avocats Mossack Fonseca à Panama. Ces millions de documents ont été exploités par un réseau international de recherche nommé Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) et ils ont été « travaillés de manière journalistique ». L’ICIJ est une association de journalistes qui est sous les ordres d’une ONG américaine, le « Center for Public Integrity » (CPI). Le CPI est financé entre autres par les ONG suivantes :
Rockefeller Family Fund
Open Society Foundation (du milliardaire américain George Soros)
Fondation Ford américaine
Fondation Carnegie
Fondation W. K. Kellogg
Il est généralement connu que ces ONG défendent principalement les intérêts occidentaux, c’est-à-dire globalistes et américains. Il est également évident que dans le passé elles ont fomenté et financé des révolutions dans différents pays et qu’elles ont ainsi aidé à provoquer des guerres à l’échelle mondiale. Sur ce sujet regardez notre documentaire en allemand diffusé le 10 avril 2016 « Les missionnaires de la démocratie comme anges de mort ».
L’ancien diplomate et militant des droits de l’homme Craig Murray est venu à l’essentiel le 4 avril 2016, en disant qu’à cause de son financement par les ONG citées, le ICIJ n’est pas indépendant. Il a dit que c’est pour cette raison qu’il ne s’attend pas, je cite : « [...] à une divulgation impitoyable du capitalisme occidental. Les secrets sales des entreprises occidentales continueront à rester un mystère [...] ».
Ainsi nous nous rapprochons de la réponse aux deux autres questions. Un coup d’œil sur les instigateurs de ces prétendues révélations sensationnelles par le « Süddeutsche Zeitung » montre que dans le cas des « Panama Papers » il doit s’agir d’une campagne ciblée financée par des réseaux d’élite occidentaux. Ceci explique pourquoi on ne trouve pas dans les Panama Papers les noms de politiciens et de multinationales importants occidentaux ainsi que l’assure le « Süddeutsche Zeitung », alors que les experts financiers savent que les services d’avocats Mossack Fonseca, la quatrième plus grande firme de montage de sociétés offshore, sont utilisés par la plupart des multinationales du monde cotées en bourse.
Les « Panama Papers » servent donc avant tout à la campagne médiatique contre le président russe Vladimir Poutine détesté dans certains cercles occidentaux (il n’est d’ailleurs pas lui-même cité dans les documents), ainsi que contre le président syrien Assad et le premier ministre islandais Davíd Gunnlaugsson ; celui-ci a déjà dû donner sa démission à cause de cette affaire. L’année dernière le premier ministre islandais Gunnlaugsson a fait passer dans les faits la volonté du peuple islandais et a retiré la demande d’une affiliation de l’Islande à l’UE. Cela lui a valu bien des ennuis de la part des gouvernements occidentaux. L’Islande a également montré après 2008 qu’on peut laisser les banques faire faillite et ainsi faire payer non pas le peuple mais les responsables. Un exemple qui, de l’avis des élites globalistes, ne devrait jamais faire école.
En conclusion regardons encore la 3ième question : Qui est la source qui a livré les « Panama Papers » au « Süddeutsche Zeitung » ? Celui-ci garde son informateur anonyme et dit seulement : « La source a très clairement évoqué devant nous une motivation morale. » Cette personne a dit au journal : « Je veux que ces délits deviennent publics. » Il semble alors qu’il s’agit d’une personne qui inversement n’a pas intérêt à rendre publics les délits des politiciens et multinationales importants occidentaux.
Texte de l'émission
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18.04.2016 | www.kla.tv/8113
Ces jours-ci les « Panama Papers » font les grands titres aux quatre coins du monde. Il s’agit d’une prétendue révélation sensationnelle du « Süddeutsche Zeitung », qui a publié dans le monde entier les noms de présumés auteurs de fraude fiscale. On dit que ces personnes ont caché de l’argent à travers des sociétés-écran à Panama ; il s’agit de personnes dans l’entourage du président russe Poutine, du président syrien Assad ainsi que de sportifs éminents etc. Le « Süddeutsche Zeitung » affirme qu’il a méticuleusement préparé ces révélations et qu’il les a largement diffusées ces jours derniers selon toutes les règles de l’art du marketing le plus moderne. Ce qui semble être à première vue un tour de force du journalisme de révélation, soulève déjà à seconde vue de grandes questions. Par exemple : 1. Qui exactement est venu en aide au « Süddeutschen Zeitung » pour la fameuse « préparation méticuleuse » de cette campagne ? 2. Pourquoi n’y a-t-il pas de noms de politiciens et de grandes multinationales de l’ouest ? 3. Qui se trouve derrière toutes ces informations, qui en est la source à laquelle se réfère le « Süddeutsche Zeitung » ? Nous commençons avec la première question et ce faisant nous nous rapprocherons aussi des deux autres questions : Les papiers de Panama contiennent plus de 3,6 téraoctets de documents cryptographiques de la firme d’avocats Mossack Fonseca à Panama. Ces millions de documents ont été exploités par un réseau international de recherche nommé Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) et ils ont été « travaillés de manière journalistique ». L’ICIJ est une association de journalistes qui est sous les ordres d’une ONG américaine, le « Center for Public Integrity » (CPI). Le CPI est financé entre autres par les ONG suivantes : Rockefeller Family Fund Open Society Foundation (du milliardaire américain George Soros) Fondation Ford américaine Fondation Carnegie Fondation W. K. Kellogg Il est généralement connu que ces ONG défendent principalement les intérêts occidentaux, c’est-à-dire globalistes et américains. Il est également évident que dans le passé elles ont fomenté et financé des révolutions dans différents pays et qu’elles ont ainsi aidé à provoquer des guerres à l’échelle mondiale. Sur ce sujet regardez notre documentaire en allemand diffusé le 10 avril 2016 « Les missionnaires de la démocratie comme anges de mort ». L’ancien diplomate et militant des droits de l’homme Craig Murray est venu à l’essentiel le 4 avril 2016, en disant qu’à cause de son financement par les ONG citées, le ICIJ n’est pas indépendant. Il a dit que c’est pour cette raison qu’il ne s’attend pas, je cite : « [...] à une divulgation impitoyable du capitalisme occidental. Les secrets sales des entreprises occidentales continueront à rester un mystère [...] ». Ainsi nous nous rapprochons de la réponse aux deux autres questions. Un coup d’œil sur les instigateurs de ces prétendues révélations sensationnelles par le « Süddeutsche Zeitung » montre que dans le cas des « Panama Papers » il doit s’agir d’une campagne ciblée financée par des réseaux d’élite occidentaux. Ceci explique pourquoi on ne trouve pas dans les Panama Papers les noms de politiciens et de multinationales importants occidentaux ainsi que l’assure le « Süddeutsche Zeitung », alors que les experts financiers savent que les services d’avocats Mossack Fonseca, la quatrième plus grande firme de montage de sociétés offshore, sont utilisés par la plupart des multinationales du monde cotées en bourse. Les « Panama Papers » servent donc avant tout à la campagne médiatique contre le président russe Vladimir Poutine détesté dans certains cercles occidentaux (il n’est d’ailleurs pas lui-même cité dans les documents), ainsi que contre le président syrien Assad et le premier ministre islandais Davíd Gunnlaugsson ; celui-ci a déjà dû donner sa démission à cause de cette affaire. L’année dernière le premier ministre islandais Gunnlaugsson a fait passer dans les faits la volonté du peuple islandais et a retiré la demande d’une affiliation de l’Islande à l’UE. Cela lui a valu bien des ennuis de la part des gouvernements occidentaux. L’Islande a également montré après 2008 qu’on peut laisser les banques faire faillite et ainsi faire payer non pas le peuple mais les responsables. Un exemple qui, de l’avis des élites globalistes, ne devrait jamais faire école. En conclusion regardons encore la 3ième question : Qui est la source qui a livré les « Panama Papers » au « Süddeutsche Zeitung » ? Celui-ci garde son informateur anonyme et dit seulement : « La source a très clairement évoqué devant nous une motivation morale. » Cette personne a dit au journal : « Je veux que ces délits deviennent publics. » Il semble alors qu’il s’agit d’une personne qui inversement n’a pas intérêt à rendre publics les délits des politiciens et multinationales importants occidentaux.
de Simon S.
www.sueddeutsche.de/politik/panama-papers-haeufige-fragen-zu-panama-papers-und-antworten-1.2935507
www.publicintegrity.org/about/our-work/supporters
/www.craigmurray.org.uk/archives/2016/04/corporate-media-gatekeepers-protect-western-1-from-panama-leak/ https://deutsch.rt.com/gesellschaft/37603-panama-leak_wie-gatekeeper-mainstreammedien--prozent/
www.sueddeutsche.de/politik/europaeische-union-island-zieht-beitrittsantrag-zurueck-1.2391592