La mise en scène de Parsifal 2016 diabolise les religions

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29.08.2016 | www.kla.tv/8904

Le 25 juillet 2016 a eu lieu à l’opéra de Bayreuth l’ouverture annuelle du festival Richard Wagner avec la nouvelle mise en scène de l’opéra de Wagner « Parsifal ». Le festival de Bayreuth est un théâtre musical, qui est mondialement connu et très fréquenté. Traditionnellement est inscrit au programme un choix variable des principales œuvres de Richard Wagner. La nouvelle mise en scène de cette année, l’opéra « Parsifal », se distingue par ses scènes particulièrement cruelles, cannibales, et hostiles aux religions. Les sacrifices ont lieu dans une communauté religieuse du Proche-Orient qui pratique ses rituels dédiés au saint Graal – une coupe miraculeuse – dans une église à moitié dévastée. Voici quelques scènes : Amfortas, le jeune roi du Graal, qui souffre d’une blessure incurable, exerce la fonction de prêtre. Il est Jésus : couronné d’épines, torturé par des stigmates aux pieds et aux mains. En tant qu’agneau offert en sacrifice il est tué sur l’autel. Un moine lui enfonce un clou dans la blessure qu’il porte au côté, le sang s’écoule de tout son corps, les moines le boivent pour se fortifier. Ceux-ci rouvrent continuellement la même blessure d’Amfortas, pour se fortifier par son sang. A travers ces images sanglantes et brutales, on veut transmettre aux spectateurs le message que des personnes souffrent des agissements du christianisme. Le deuxième acte montre que l’Islam ne vaut pas mieux. Dans le jardin enchanté de Klingsor les filles qui apportent des fleurs sont partout dans le bain turc, tout d’abord entièrement drapées, ensuite dans des mini bikinis. Elles déposent leurs manteaux noirs lorsqu’arrive Parsifal – le héros et futur gardien du Graal – et elles le caressent comme dans un harem de prostituées. Ici comme ailleurs on opprime, on souffre et on se blesse soi-même. Le message que veut transmettre le réalisateur cette année avec la mise en scène de Parsifal est le suivant : les religions incitent les gens à des actions bizarres et meurtrières. Le troisième acte nous montre la solution pour sortir de ce marasme : le retour à la nature. De grosses feuilles d’aloe vera traversent les murs du cloître. Même la pluie tombe dans le désert, lors de la magie du vendredi saint, et des jeunes femmes nues dansent des rondes joyeuses entre d’énormes fleurs. En fait tout pourrait être très beau ! Nous pourrions avoir la paix. Nous pourrions avoir la joie. Nous aurions juste besoin de faire disparaître dans le cercueil de Titurel tous les symboles religieux chrétiens, judaïques et islamiques, et ainsi les hommes s’entendraient. La citation suivante du Dalaï Lama se trouve en exergue sur le programme de l’ouverture du festival de Bayreuth de cette année : « Certains jours je pense que ce serait mieux si l’on n’avait plus du tout de religion. » Cette précision permet de conclure une fois de plus que sous le couvert de la culture, ce sont des buts globalistes qui sont mis en œuvre : les religions doivent être déformées et diabolisées jusqu’à apparaître dans la conscience du peuple comme la source de presque toutes les guerres du passé. C’est de façon stratégique que le nouvel ordre mondial sera instauré par ses architectes qui affirment que leur propre version de la religion sera légitime à l’avenir. Exactement ces relations de causes à effets sont démontrées de façon détaillée dans l'émission "Nazis, une arme contre la conscience nationale gênante" que vous pouvez visionner à la date du 20 janvier 2016.

de kno.

Sources/Liens : www.deutschlandfunk.de/parsifal-in-bayreuth-den-glauben-in-die-tonne-kloppen.691.de.html?dram:article_id=361246
www.pnp.de/nachrichten/kultur_und_panorama/kultur/2161516_Was-hat-Religion-noch-zu-bieten-Die-Kritik-zum-Bayreuther-Parsifal.html
www.br-klassik.de/themen/bayreuther-festspiele/aktuell/bayreuther-festspiele-2016-parsifal-kritik-100.html
https://de.wikipedia.org/wiki/Parsifal