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En 2003, Monsanto introduisait le coton génétiquement modifié (OGM) au Burkina Faso, premier pays producteur de coton en Afrique. Les conséquences, attestées, de ces semences OGM : une augmentation des coûts due à des besoins accrus en pesticides, engrais et irrigation ainsi qu’à une baisse des rendements. Qui plus est, les agriculteurs sont obligés de racheter des semences chaque année.[lire la suite]
En 2003, Monsanto introduisait le coton génétiquement modifié (OGM) au Burkina Faso, premier pays producteur de coton en Afrique. Les conséquences, attestées, de ces semences OGM : une augmentation des coûts due à des besoins accrus en pesticides, engrais et irrigation ainsi qu’à une baisse des rendements. Qui plus est, les agriculteurs sont obligés de racheter des semences chaque année. Autant de raisons qui font que le Burkina Faso veut qu’à partir de 2018 de nouveau seul du coton conventionnel soit planté. Les variétés transgéniques présentaient en outre une qualité insuffisante, d’où des difficultés à écouler le coton OGM sur le marché. Ce pays africain exige que Monsanto compense ces pertes de recettes. Cette libération de l’asservissement aux OGM doit servir d’exemple pour toute l’Afrique. Bravo, le Burkina Faso !
Texte de l'émission
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13.12.2016 | www.kla.tv/9527
En 2003, Monsanto introduisait le coton génétiquement modifié (OGM) au Burkina Faso, premier pays producteur de coton en Afrique. Les conséquences, attestées, de ces semences OGM : une augmentation des coûts due à des besoins accrus en pesticides, engrais et irrigation ainsi qu’à une baisse des rendements. Qui plus est, les agriculteurs sont obligés de racheter des semences chaque année. Autant de raisons qui font que le Burkina Faso veut qu’à partir de 2018 de nouveau seul du coton conventionnel soit planté. Les variétés transgéniques présentaient en outre une qualité insuffisante, d’où des difficultés à écouler le coton OGM sur le marché. Ce pays africain exige que Monsanto compense ces pertes de recettes. Cette libération de l’asservissement aux OGM doit servir d’exemple pour toute l’Afrique. Bravo, le Burkina Faso !
de pb
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