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La directrice adjointe du programme de sécurité internationale des Etats-Unis, Emily Harding, craint que la guerre en Ukraine dure dix ans. Est-ce cela que nous voulons ?[lire la suite]
Avec le conflit ukrainien, nous ne sommes peut-être qu'au début d'une crise qui a déjà d'immenses répercussions dans le monde entier. Nous le ressentons douloureusement tous les jours avec des prix qui ne cessent d'augmenter, des problèmes d'approvisionnement et bien d'autres choses encore. Dernièrement, une bouteille d'huile de friture de 750 ml coûtait déjà 5 euros chez nous, sans parler des combustibles et carburants comme l'essence et le diesel.
La situation va probablement encore s'aggraver avec l'embargo pétrolier que l'UE souhaite désormais imposer à la Russie. Personne ne veut et ne peut évaluer précisément les conséquences économiques. Une seule chose est d'ores et déjà claire pour nous tous : en prévision de l'hiver prochain, cela va nous coûter bien cher, au sens propre du terme.
Nous nous demandons tous : Que va-t-il se passer ? Comment allons-nous résoudre ce conflit ?
Dans un article publié sur Politico, Emily Harding, directrice adjointe du programme de sécurité internationale des Etats-Unis, craint que la guerre en Ukraine dure encore dix ans.
Cette crainte pourrait bien être fondée, car des efforts sérieux des politiques pour trouver des solutions diplomatiques sont hélas un échec total. Les deux parties ne négocient pas et ne luttent aucunement pour un cessez-le-feu. Au lieu de faire taire les armes partout où cela est possible et de laisser la porte ouverte vers un dialogue, il n'y a pour l'instant qu'une seule réponse : les sanctions et les armes.
Comme nous le savons tous, notre gouvernement fédéral s'efforce actuellement de toutes ses forces de soutenir l'Ukraine avec des armes, des armes lourdes. Mais sérieusement, apporteront-elles la paix ?
Or, j'ai entendu parler d'un événement au sein de l'armée ukrainienne qui s'est réellement produit et qui est vrai.
Un père de famille ukrainien est enrôlé dans l'armée pour combattre l'armée russe. Arrivé sur place, ce père décrit la situation en ces termes : « Vous pouvez m'abattre tout de suite. » Les supérieurs veulent bien sûr savoir pourquoi. Le père poursuit ses explications : « Je ne peux pas tirer sur des gens et ne le ferai jamais. J'aime tous les Ukrainiens, mais j'aime aussi tous les Russes, j'aime tous les êtres humains. Je ne vous serai donc d’aucune utilité. » Comme vous pouvez l'imaginer, l'attitude de cet homme a naturellement soulevé quelques questions sur la manière de gérer la situation. Et... finalement, le père a été renvoyé dans sa famille.
Cet événement m'a beaucoup ému. Ce père m'a montré une partie de la solution à ce conflit ! Il est donc pour moi un véritable modèle.
C'est pourquoi je lance ici mon appel le plus sincère : « Soldats : déposez les armes ! »
Je m’adresse autant aux soldats russes qu’aux soldats ukrainiens et qu’à tous ceux qui se battent là-bas. Si vos supérieurs politiques et militaires ne se soucient guère ni de la paix ni des trêves et qu’ils continuent, au contraire, d'attiser ce conflit, vous êtes les seuls à pouvoir agir afin d’aider vous-mêmes, vos familles et nous tous.
La paix est entre vos mains. Vous êtes frères, alors déposez les armes qui ne servent qu’à vous entretuer. Si vous vous mettez tous d'accord entre vous, sur le front, là où les bombes volent, nous aurons potentiellement la paix du jour au lendemain !!!
Il y a quelques exemples dans l'histoire où des ennemis jurés l’ont fait et cela a toujours porté de bons fruits.
Aucun d'entre vous ne veut mourir, chacun aime sa vie, nous sommes tous égaux à cet égard, à l'Ouest comme à l'Est. Levons-nous, mettons enfin, enfin, en pratique ce proverbe déjà entendu 1 000 fois : « Imagine : c'est la guerre et personne n'y va. »
Mes chers, nous n'avons même plus besoin de l'imaginer : C’EST LA GUERRE et nous continuons à y aller. Pour qui ? Pour quels objectifs ? Pour qui tous ces soldats sacrifient-ils réellement leur vie ? Cela en vaut-il la peine ?
« Soldats, déposez les armes ! »
Bien sûr, c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire, mais cela commence toujours par une prise de conscience. Mettons TOUS ensemble cette conscience dans l'atmosphère, afin que ces pauvres jeunes sur place aient la force de le faire. Car, en fin de compte, nous ne faisons qu'UN !
Faites peut-être comme mon petit garçon, ici, à la maison : il a 4 ans et prie chaque soir, vraiment chaque soir, avant d’aller se coucher : « Dieu, merci que la guerre s'arrête. Merci qu'ils arrêtent de lancer des bombes. »
Parfois, j’en ai les larmes aux yeux... Il le pose dans l'atmosphère, il le dit et remercie déjà Dieu pour ce qui va arriver. Il ne se demande pas si c’est possible ou pas... il le fait, tout simplement. Prenons donc exemple sur les enfants.
L'amour est plus fort que la mort. L'amour est plus fort que la violence des armes ! L'amour est plus fort que la haine !
Aimons-nous les uns les autres. Déposons les armes. Au front, dans les tranchées, mais aussi dans notre entourage, et commençons dans notre propre cœur.
Je vous aime !!! Paul
Texte de l'émission
à télécharger
09.07.2022 | www.kla.tv/23030
Avec le conflit ukrainien, nous ne sommes peut-être qu'au début d'une crise qui a déjà d'immenses répercussions dans le monde entier. Nous le ressentons douloureusement tous les jours avec des prix qui ne cessent d'augmenter, des problèmes d'approvisionnement et bien d'autres choses encore. Dernièrement, une bouteille d'huile de friture de 750 ml coûtait déjà 5 euros chez nous, sans parler des combustibles et carburants comme l'essence et le diesel. La situation va probablement encore s'aggraver avec l'embargo pétrolier que l'UE souhaite désormais imposer à la Russie. Personne ne veut et ne peut évaluer précisément les conséquences économiques. Une seule chose est d'ores et déjà claire pour nous tous : en prévision de l'hiver prochain, cela va nous coûter bien cher, au sens propre du terme. Nous nous demandons tous : Que va-t-il se passer ? Comment allons-nous résoudre ce conflit ? Dans un article publié sur Politico, Emily Harding, directrice adjointe du programme de sécurité internationale des Etats-Unis, craint que la guerre en Ukraine dure encore dix ans. Cette crainte pourrait bien être fondée, car des efforts sérieux des politiques pour trouver des solutions diplomatiques sont hélas un échec total. Les deux parties ne négocient pas et ne luttent aucunement pour un cessez-le-feu. Au lieu de faire taire les armes partout où cela est possible et de laisser la porte ouverte vers un dialogue, il n'y a pour l'instant qu'une seule réponse : les sanctions et les armes. Comme nous le savons tous, notre gouvernement fédéral s'efforce actuellement de toutes ses forces de soutenir l'Ukraine avec des armes, des armes lourdes. Mais sérieusement, apporteront-elles la paix ? Or, j'ai entendu parler d'un événement au sein de l'armée ukrainienne qui s'est réellement produit et qui est vrai. Un père de famille ukrainien est enrôlé dans l'armée pour combattre l'armée russe. Arrivé sur place, ce père décrit la situation en ces termes : « Vous pouvez m'abattre tout de suite. » Les supérieurs veulent bien sûr savoir pourquoi. Le père poursuit ses explications : « Je ne peux pas tirer sur des gens et ne le ferai jamais. J'aime tous les Ukrainiens, mais j'aime aussi tous les Russes, j'aime tous les êtres humains. Je ne vous serai donc d’aucune utilité. » Comme vous pouvez l'imaginer, l'attitude de cet homme a naturellement soulevé quelques questions sur la manière de gérer la situation. Et... finalement, le père a été renvoyé dans sa famille. Cet événement m'a beaucoup ému. Ce père m'a montré une partie de la solution à ce conflit ! Il est donc pour moi un véritable modèle. C'est pourquoi je lance ici mon appel le plus sincère : « Soldats : déposez les armes ! » Je m’adresse autant aux soldats russes qu’aux soldats ukrainiens et qu’à tous ceux qui se battent là-bas. Si vos supérieurs politiques et militaires ne se soucient guère ni de la paix ni des trêves et qu’ils continuent, au contraire, d'attiser ce conflit, vous êtes les seuls à pouvoir agir afin d’aider vous-mêmes, vos familles et nous tous. La paix est entre vos mains. Vous êtes frères, alors déposez les armes qui ne servent qu’à vous entretuer. Si vous vous mettez tous d'accord entre vous, sur le front, là où les bombes volent, nous aurons potentiellement la paix du jour au lendemain !!! Il y a quelques exemples dans l'histoire où des ennemis jurés l’ont fait et cela a toujours porté de bons fruits. Aucun d'entre vous ne veut mourir, chacun aime sa vie, nous sommes tous égaux à cet égard, à l'Ouest comme à l'Est. Levons-nous, mettons enfin, enfin, en pratique ce proverbe déjà entendu 1 000 fois : « Imagine : c'est la guerre et personne n'y va. » Mes chers, nous n'avons même plus besoin de l'imaginer : C’EST LA GUERRE et nous continuons à y aller. Pour qui ? Pour quels objectifs ? Pour qui tous ces soldats sacrifient-ils réellement leur vie ? Cela en vaut-il la peine ? « Soldats, déposez les armes ! » Bien sûr, c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire, mais cela commence toujours par une prise de conscience. Mettons TOUS ensemble cette conscience dans l'atmosphère, afin que ces pauvres jeunes sur place aient la force de le faire. Car, en fin de compte, nous ne faisons qu'UN ! Faites peut-être comme mon petit garçon, ici, à la maison : il a 4 ans et prie chaque soir, vraiment chaque soir, avant d’aller se coucher : « Dieu, merci que la guerre s'arrête. Merci qu'ils arrêtent de lancer des bombes. » Parfois, j’en ai les larmes aux yeux... Il le pose dans l'atmosphère, il le dit et remercie déjà Dieu pour ce qui va arriver. Il ne se demande pas si c’est possible ou pas... il le fait, tout simplement. Prenons donc exemple sur les enfants. L'amour est plus fort que la mort. L'amour est plus fort que la violence des armes ! L'amour est plus fort que la haine ! Aimons-nous les uns les autres. Déposons les armes. Au front, dans les tranchées, mais aussi dans notre entourage, et commençons dans notre propre cœur. Je vous aime !!! Paul
de pbu.