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Correspondant de presse à l’étranger : ni libre ni indépendant ?
Beaucoup de gens croient qu’un correspondant est une sorte d’historien en temps réel : Quand quelque chose d’important se passe quelque part, il va sur place s’occuper de l’affaire, mène une enquête et en fait un reportage.[lire la suite]
Correspondant de presse à l’étranger : ni libre ni indépendant ?
Beaucoup de gens croient qu’un correspondant est une sorte d’historien en temps réel : Quand quelque chose d’important se passe quelque part, il va sur place s’occuper de l’affaire, mène une enquête et en fait un reportage. Cependant le correspondant néerlandais au Proche-Orient Joris Luyendijk décrit ainsi son travail dans son livre « Images et mensonges en temps de guerre : de la vie d’un reporter de guerre » :
« […] Mais je ne partais pas pour aller au fond d’un certain sujet. D’autres l’avaient déjà fait bien avant moi. Moi, je partais seulement pour me placer sur le lieu de la scène et pour réciter les informations comme présentateur. […] Je recevais les rapports des agences de presse par mail ou par fax et puis je les transmettais avec mes propres paroles pour une émission radio et j’en rédigeais un article pour le journal. »
Joris Luyendijk continue :
« A Londres, à Paris, à Berlin et à Washington – tous trouvaient, […] que nous nous conformions trop et comme des esclaves aux directives des agences de presse. »
Il ne saurait être question d’une recherche autonome et indépendante de la part des correspondants de presse.
Texte de l'émission
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02.07.2017 | www.kla.tv/10749
Correspondant de presse à l’étranger : ni libre ni indépendant ? Beaucoup de gens croient qu’un correspondant est une sorte d’historien en temps réel : Quand quelque chose d’important se passe quelque part, il va sur place s’occuper de l’affaire, mène une enquête et en fait un reportage. Cependant le correspondant néerlandais au Proche-Orient Joris Luyendijk décrit ainsi son travail dans son livre « Images et mensonges en temps de guerre : de la vie d’un reporter de guerre » : « […] Mais je ne partais pas pour aller au fond d’un certain sujet. D’autres l’avaient déjà fait bien avant moi. Moi, je partais seulement pour me placer sur le lieu de la scène et pour réciter les informations comme présentateur. […] Je recevais les rapports des agences de presse par mail ou par fax et puis je les transmettais avec mes propres paroles pour une émission radio et j’en rédigeais un article pour le journal. » Joris Luyendijk continue : « A Londres, à Paris, à Berlin et à Washington – tous trouvaient, […] que nous nous conformions trop et comme des esclaves aux directives des agences de presse. » Il ne saurait être question d’une recherche autonome et indépendante de la part des correspondants de presse.
de atd
https://mcgulfin.wordpress.com/2011/02/07/correspondants-au-moyen-orient-des-hommes