Portugal : la Cour d'appel rejette le test PCR et la quarantaine du coronavirus

La Cour d'appel portugaise de Lisbonne a levé une quarantaine imposée parce qu'elle considérait que le test PCR n'était pas fiable. Si ce jugement fait jurisprudence, la politique de la peur liée au coronavirus pourrait bientôt s'écrouler comme un château de cartes. [lire la suite]

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22.12.2020 | www.kla.tv/17806

Bien que de plus en plus de scientifiques renommés émettent des doutes sur les tests PCR, ces tests sont utilisés en masse pour détecter une « infection » supposée par le coronavirus. Malgré toutes les inquiétudes fondées, ces tests continuent de fournir un nombre record d'infections, qui justifieraient les mesures visant à endiguer le COVID-19 et, plus récemment, le « Confinement réduit » décrété par le gouvernement allemand. Une chose étonnante s'est produite dans le petit pays européen qu'est le Portugal : le 11 novembre 2020, la cour d'appel de Lisbonne au Portugal a déclaré illégale la quarantaine de quatre citoyens portugais. Sur ces quatre personnes, l'une d'entre elles avait été testée positive au Covid-19 au moyen d‘un test PCR, et les trois autres avaient également été mises en quarantaine en tant que personnes contacts proches. Une procédure qui est une pratique courante en Allemagne et dans de nombreux autres pays. La Cour a fait référence à l'étude scientifique de Rita Jaafer et de ses collègues. La Cour a déclaré que cette étude a été publiée dans l'Oxford Academic Journal, le 28 septembre 2020, et a été réalisée par un groupe réunissant certains des plus grands spécialistes européens et mondiaux dans ce domaine. La Cour a conclu que « si le test PCR est positif avec un seuil de cycle de 35 ou plus (comme c'est le cas dans la plupart des laboratoires américains et européens), la probabilité d'infection réelle est inférieure à 3 %. La probabilité qu'une personne soit déclarée faux positif est de 97 % ou plus ». Certains tests n'ont même pas de seuil du tout, ce qui signifie que tout échantillon peut être considéré comme positif. Cela peut sembler effrayant, mais ce n'est pas vraiment surprenant. Cela rejoint les déclarations de nombreux scientifiques de renom, comme Mike Yeadon, depuis 16 ans vice-président et directeur de la recherche médicale de Pfizer, le deuxième géant pharmaceutique mondial, ou de Stefano Scoglio, candidat au prix Nobel de médecine 2018, qui sont régulièrement revenus justement sur cette problématique du test PCR au cours des dernières semaines et des derniers mois. Selon l'Institut Robert Koch, les systèmes de détection PCR actuels sont toutefois considérés comme indispensables et sont des normes de diagnostic. À l’heure actuelle, les règlements en vigueur en Allemagne prévoient que toutes les personnes dont le test de dépistage du virus est positif doivent être mises en quarantaine. Cependant, la Cour d'appel portugaise rejette catégoriquement une telle procédure dans son arrêt. Selon la Cour, la preuve d'une infection virale n'est pas non plus recevable sans l'intervention d'un médecin agréé, ce qui, à son tour, remet totalement en question la pratique en Allemagne et dans de nombreux autres pays. La Cour précise qu'elle considère la quarantaine comme une privation de liberté. En faisant référence aux droits fondamentaux, la Cour déclare en outre : [Allocution:] « Actuellement, l'énergie du pays (c'est-à-dire du Portugal) est concentrée sur l'urgence. Mais la nécessité de protéger les droits fondamentaux, y compris et surtout en cas d'urgence, exige que les tribunaux jouent leur rôle [...] pour garantir et protéger les droits de chacun. Ce que nous faisons ou ne faisons pas aujourd'hui pour maintenir le respect des principes fondamentaux du système, déterminera notre avenir ». [Présentateur:] L'arrêt de la Cour d'appel de Lisbonne pourrait faire jurisprudence que d’autres cours européennes pourraient suivre. En Sicile, une plainte collective a déjà été lancée dans 9 villes. La suite des évènements devrait donc nous tenir en haleine dans les semaines à venir. Après tout, le test PCR et ses résultats positifs sont à la base de tout le scénario de la peur que nous vivons actuellement. Si la crédibilité du test PCR chute, toute la politique liée au coronavirus s’écroulera comme un château de cartes.

de hm.